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Le dirham s'est apprécié de 0,15% vis-à-vis du dollar et s'est déprécié de 0,34% par rapport à l'euro au cours de la période allant du 14 au 20 mars 2019, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Au cours de cette période, aucune opération d'adjudication n'a été réalisée sur le marché des changes, indique BAM dans une note sur ses indicateurs hebdomadaires (14-20 mars 2019).
La note fait également ressortir qu'au 15 mars, les réserves internationales nettes se sont établies à 226,7 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 0,3% d'une semaine à l'autre et de 2,2% en glissement annuel. Pour ce qui est des interventions sur le marché monétaire, Bank Al-Maghrib a injecté un total de 74,5 MMDH, dont 72 MMDH sous forme d'avances à 7 jours sur appel d'offres et 2,5 MMDH accordés dans le cadre du programme de soutien au financement des TPME.
Durant la même période, le taux interbancaire s'est établi à 2,25% alors que le volume des échanges est revenu à 1,9 MMDH, relève la note, ajoutant que lors de l’appel d’offres du 20 mars (date de valeur le 21 mars), un montant de 73 MMDH a été injecté sous forme d’avances à 7 jours.
Sur le marché boursier, la Banque centrale précise que le Masi s'est accru de 0,4% entre le 14 et 20 mars, ramenant ainsi sa contre-performance depuis le début de l'année à 1,8%.
L’évolution hebdomadaire de l’indice de référence trouve son origine principalement dans les baisses des indices sectoriels de l'"agroalimentaire" de 1,1%, de l'"immobilier" de 1% et des "banques" de 0,4%. En revanche, l’indice relatif aux "bâtiments et matériaux de construction" s’est apprécié de 4,4%. Le volume global des échanges s'est chiffré, quant à lui, à 580,1 millions de dirhams (MDH) contre 533,7 MDH une semaine auparavant, indique BAM.
Le secteur privé, un des principaux piliers
du développement inclusif en Afrique
Le secteur privé est un des principaux piliers du développement inclusif en Afrique, a relevé, vendredi à Marrakech, la directrice du Bureau de la Commission Economique pour l'Afrique (CEA) en Afrique du Nord, Lilia Hachem Naas.
De par sa contribution à la croissance économique, au commerce, à l’industrialisation et au développement des services, il contribue automatiquement au développement tant sur le plan économique que social et génère plus de revenus et assure une croissance inclusive sur le long terme, a-t-elle souligné dans une interview à la MAP, en marge des travaux de la 38ème réunion du Comité d'experts de la COM2019 de la CEA (du 20 au 26 mars).
Elle a, en outre, noté que ce secteur peut également jouer un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des infrastructures sur le continent.
Parallèlement, Mme Hachem Naas a mis l'accent sur l'importance de l'économie numérique qui, selon elle, "apporte une nouvelle dynamique, de nouveaux systèmes pour assurer une meilleure transparence et un accès plus efficace aux données".
"L'économie numérique permet de mieux s'informer des sources de revenus, de la base imposable et d'assurer une très grande transparence dans la gestion budgétaire, l'imposition tant des sociétés que des contribuables, outre une meilleure redevabilité sur l'utilisation de ces nouvelles ressources budgétaires", a-t-elle expliqué.