Une brochette de stars, d’excellents chronos et de bonnes performances, une organisation réussie et un public qui a répondu massivement présent. Tous les ingrédients ont été réunis pour que la deuxième édition du meeting international Mohammed VI d’athlétisme, tenue samedi au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat, soit couronnée d’un plein succès.
Pas moins de quinze épreuves ont été au programme et le lot des surprises a ponctué certains concours. Et la surprise de taille reste la défaite de la championne olympique kenyane, Pamela Jelimo, doublée sur sa distance de prédilection, le double tour de piste. La couronnée en or à Pékin 2008 n’a pu faire mieux que sixième dans une course imprégnée d’une cadence aussi élevée que soutenue.
A l’issue de cette épreuve, Jelimo à peine vingt printemps et qui nourrit l’espoir de ravir l’or des Mondiaux en plein air de Berlin en août prochain, a fait savoir dans une déclaration rapportée par la MAP que « j’ai tenté de faire de mon mieux, mais le stress m’a empêché de livrer une belle course et résister à la concurrence d’autres athlètes ».
Des athlètes qui sont parvenues à s’en tirer à bon compte, à commencer par la Britannique Jenney Meadows qui a franchi la ligne d’arrivée en pole position avec un chrono de 2mn 01 sec 78, suivie de la Russe Kosteskaya Yekaternia (2mn 01sec 86) et de la Marocaine Halima Hachlaf (2mn 02sec 03).
Quant à la championne marocaine Hasna Benhassi, médaillée de bronze aux Olympiades de Pékin sur 800 m, elle a pris de court tout le monde. Attendue sur le double tour de piste, elle a préféré, pour ses propres raisons, à s’aligner sur le 1500 m, distance qu’elle court peu. Bien entendu, il lui était difficile de s’imposer, surtout qu’elle est restée fidèle à sa tactique, ne déclenchant son sprint qu’au dernier virage, d’autant plus que cette épreuve a été rehaussée par la participation de l’Ukrainienne Irina Lishchinska, vice-championne olympique sur cette distance. La logique fut donc respectée et la première marche du podium a été foulée par Lishchinka qui a couru en 4mn 06sec 44. Les deux autres marches ont été à cent pour cent marocaines avec Siham Hilali, deuxième, et Ibtissam Lakhouad, troisième, au moment où Benhassi s’est contentée de la quatrième place. Indiquant après la course que « c’était ma première sortie cette saison. J’ai décidé de courir le 1500 m pour essayer de développer mes capacités physiques et de bien me préparer aux prochains rendez-vous ». Ajoutant à ce propos qu’ « aux championnats du monde à Berlin, je m’alignera sur le 800 m qui reste ma course de prédilection ».
Pour ce qui est des autres épreuves féminines, le saut en hauteur a été dominé par l’Espagnole Ruth Beitia (1,96 m), alors que le concours de la perche a été survolé par l’Allemande Silke Spiegleburg qui a franchi une barre dressée à 4,50 m. Au 200 m, c’est une vieille routière du circuit, la Bahaméenne Debbie Ferguson, naturalisée bahreinie, qui a dicté sa loi (23sec 08), prenant le meilleur sur la championne olympique britannique du 400 m, Christine Ohuruogu (23sec 27). Au 400 m haies, c’est la Polonaise Anna Jesien qui s’est adjugé la course, avec un chrono de 55sec 60, tandis que la Marocaine Hayat Lambarki s’est classée quatrième (57 sec 77).
Dans le tableau masculin, il y a lieu de citer en la performance de Yayha Berrabah qui a pulvérisé son record personnel du saut en longueur, établi désormais à une marque de 8,38 m. Le champion marocain a eu raison dans cette épreuve technique de grosses cylindrées de la trempe du Sud-Africain, Godfrey Mokoena, médaillé d’argent à Pékin (8,17 m), et de l’Américain Miguel Pate (8,05 m).
Amine Laâlou, spécialiste du 800 m, n’a pas été en reste après s’être illustré sur la reine des courses le 1500 m. Pour sa première participation à cette distance, il est en droit de se targuer de sa bonne opération, en terminant deuxième en 3mn 34sec 81, derrière l’Ethiopien Mekonnen Deresse (3mn 34sec 59) et devant le Français Mahdi Mekhissi, l’une des valeurs sûres du demi-fond en Hexagone, qui a couru en 3mn 35sec 06.
Au 200 m, le sprinteur du terroir Khalid Idrissi Zougari a terminé deuxième (20sec 97), devancé par l’Egyptien Amr Seoud (20sec 87).Alors qu’au 100 m, c’est le Français Ronald Pognon qui s’est imposé en 10sec 30, au moment où le Marocain Aziz Ouhadi a raté le podium, en faisant 4ème (10sec 42). Au 3000m steeple, comme prévu, la suprématie a été kenyane, avec dans l’ordre, Paul Koech (8mn 07sec 80), Richard Mateelengo, médaillé de bronze à Pékin, (8mn 13sec 35), et Elijah Chelimo (8mn 14sec 48).
Dans les courses du 400, 800 et du 5000 m, les premières places ont été occupées respectivement par le Congolais Gary Kikaya (45sec 85), le Soudanais Abubaker Kaki (1mn 44sec 82) et le Kenyan Jacob Chesari (13mn 05sec 62), alors que le Marocain Fouad Marofit s’est classé quatrième (13mn 13sec 19).
Enfin dans l’épreuve technique du lancer de disque, le champion olympique, l’Estonien Gerd Kanter, n’a pas trop fait dans les détails, réussissant un jet mesuré à 65,84 m, qui lui a valu de remporter le concours.
Pas moins de quinze épreuves ont été au programme et le lot des surprises a ponctué certains concours. Et la surprise de taille reste la défaite de la championne olympique kenyane, Pamela Jelimo, doublée sur sa distance de prédilection, le double tour de piste. La couronnée en or à Pékin 2008 n’a pu faire mieux que sixième dans une course imprégnée d’une cadence aussi élevée que soutenue.
A l’issue de cette épreuve, Jelimo à peine vingt printemps et qui nourrit l’espoir de ravir l’or des Mondiaux en plein air de Berlin en août prochain, a fait savoir dans une déclaration rapportée par la MAP que « j’ai tenté de faire de mon mieux, mais le stress m’a empêché de livrer une belle course et résister à la concurrence d’autres athlètes ».
Des athlètes qui sont parvenues à s’en tirer à bon compte, à commencer par la Britannique Jenney Meadows qui a franchi la ligne d’arrivée en pole position avec un chrono de 2mn 01 sec 78, suivie de la Russe Kosteskaya Yekaternia (2mn 01sec 86) et de la Marocaine Halima Hachlaf (2mn 02sec 03).
Quant à la championne marocaine Hasna Benhassi, médaillée de bronze aux Olympiades de Pékin sur 800 m, elle a pris de court tout le monde. Attendue sur le double tour de piste, elle a préféré, pour ses propres raisons, à s’aligner sur le 1500 m, distance qu’elle court peu. Bien entendu, il lui était difficile de s’imposer, surtout qu’elle est restée fidèle à sa tactique, ne déclenchant son sprint qu’au dernier virage, d’autant plus que cette épreuve a été rehaussée par la participation de l’Ukrainienne Irina Lishchinska, vice-championne olympique sur cette distance. La logique fut donc respectée et la première marche du podium a été foulée par Lishchinka qui a couru en 4mn 06sec 44. Les deux autres marches ont été à cent pour cent marocaines avec Siham Hilali, deuxième, et Ibtissam Lakhouad, troisième, au moment où Benhassi s’est contentée de la quatrième place. Indiquant après la course que « c’était ma première sortie cette saison. J’ai décidé de courir le 1500 m pour essayer de développer mes capacités physiques et de bien me préparer aux prochains rendez-vous ». Ajoutant à ce propos qu’ « aux championnats du monde à Berlin, je m’alignera sur le 800 m qui reste ma course de prédilection ».
Pour ce qui est des autres épreuves féminines, le saut en hauteur a été dominé par l’Espagnole Ruth Beitia (1,96 m), alors que le concours de la perche a été survolé par l’Allemande Silke Spiegleburg qui a franchi une barre dressée à 4,50 m. Au 200 m, c’est une vieille routière du circuit, la Bahaméenne Debbie Ferguson, naturalisée bahreinie, qui a dicté sa loi (23sec 08), prenant le meilleur sur la championne olympique britannique du 400 m, Christine Ohuruogu (23sec 27). Au 400 m haies, c’est la Polonaise Anna Jesien qui s’est adjugé la course, avec un chrono de 55sec 60, tandis que la Marocaine Hayat Lambarki s’est classée quatrième (57 sec 77).
Dans le tableau masculin, il y a lieu de citer en la performance de Yayha Berrabah qui a pulvérisé son record personnel du saut en longueur, établi désormais à une marque de 8,38 m. Le champion marocain a eu raison dans cette épreuve technique de grosses cylindrées de la trempe du Sud-Africain, Godfrey Mokoena, médaillé d’argent à Pékin (8,17 m), et de l’Américain Miguel Pate (8,05 m).
Amine Laâlou, spécialiste du 800 m, n’a pas été en reste après s’être illustré sur la reine des courses le 1500 m. Pour sa première participation à cette distance, il est en droit de se targuer de sa bonne opération, en terminant deuxième en 3mn 34sec 81, derrière l’Ethiopien Mekonnen Deresse (3mn 34sec 59) et devant le Français Mahdi Mekhissi, l’une des valeurs sûres du demi-fond en Hexagone, qui a couru en 3mn 35sec 06.
Au 200 m, le sprinteur du terroir Khalid Idrissi Zougari a terminé deuxième (20sec 97), devancé par l’Egyptien Amr Seoud (20sec 87).Alors qu’au 100 m, c’est le Français Ronald Pognon qui s’est imposé en 10sec 30, au moment où le Marocain Aziz Ouhadi a raté le podium, en faisant 4ème (10sec 42). Au 3000m steeple, comme prévu, la suprématie a été kenyane, avec dans l’ordre, Paul Koech (8mn 07sec 80), Richard Mateelengo, médaillé de bronze à Pékin, (8mn 13sec 35), et Elijah Chelimo (8mn 14sec 48).
Dans les courses du 400, 800 et du 5000 m, les premières places ont été occupées respectivement par le Congolais Gary Kikaya (45sec 85), le Soudanais Abubaker Kaki (1mn 44sec 82) et le Kenyan Jacob Chesari (13mn 05sec 62), alors que le Marocain Fouad Marofit s’est classé quatrième (13mn 13sec 19).
Enfin dans l’épreuve technique du lancer de disque, le champion olympique, l’Estonien Gerd Kanter, n’a pas trop fait dans les détails, réussissant un jet mesuré à 65,84 m, qui lui a valu de remporter le concours.
C'est 3 à 0 pour la Renaissance Marocaine de Berkane
