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Des perspectives de croissance prometteuses pour l’économie nationale

Déploiement accéléré du vaccin contre la Covid-19, opérationnalisation du plan de relance économique et prémices d’une bonne campagne agricole


Libé
Jeudi 25 Février 2021

La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) en est certaine : l’économie nationale devrait bénéficier cette année « du retour graduel de l’optimisme sur fond de déploiement accéléré du vaccin contre la Covid-19 et de l’opérationnalisation du plan de relance économique, confortée par les prémices d’une bonne campagne agricole ».

Mais si l’année 2021 s’annonce prometteuse sur fond d’une bonne campagne agricole et du déploiement accéléré du vaccin contre la Covid-19, la DEPF constate tout de même que cela n’a pas été le cas pour l’année écoulée. Il faut dire qu’en 2020, l’économie nationale n’a pas échappé aux retombées négatives de la crise sanitaire et économique actuelle exacerbées par la sécheresse.

Comme le relève la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de février 2021 (N°288), « cette situation devrait se traduire en conséquence, pour la première fois depuis l’année 1997, par une forte récession en 2020, pâtissant de la forte contraction enregistrée au deuxième trimestre et que le redressement graduel de l’activité observé à partir du troisième trimestre n’a pas pu contenir ».

La même source précise que « cette évolution incorpore un recul de la valeur ajoutée agricole, conjugué à un retrait de la valeur ajoutée non agricole, particulièrement au niveau du secteur touristique, de certaines branches du secteur industriel, du BTP, du commerce et du transport, alors que d’autres activités ont fait preuve de résilience, en l’occurrence l’industrie extractive, agroalimentaire et chimique et para-chimique ».

D’après ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, sur le plan de la demande intérieure, la consommation des ménages aurait accusé un retrait en 2020 », en raison des effets négatifs de la sécheresse sur les revenus des ménages ruraux. Une situation fragilisée davantage par l’impact néfaste de la pandémie sur le marché du travail qui a accusé une perte de 432 mille postes d’emploi en 2020, relève-t-il.

Malgré cela, la DEPF affirme que « cette contreperformance a été atténuée par la vigueur des transferts des MRE et par le soutien monétaire de l’Etat au profit des ménages vulnérables ».

En phase avec le recul des importations des biens d’équipement et des crédits à l’équipement, les données statistiques laissent apparaître que l’investissement se serait inscrit en baisse au terme de l’année écoulée.

Après analyse de l’évolution des échanges extérieurs au titre de l’année 2020, il ressort que ceux-ci « ont été marqués par un allègement du déficit commercial de 23% et par une amélioration du taux de couverture de 4,5 points, recouvrant un recul des exportations moins prononcé que celui des importations ».
Précisons que cette évolution s’effectue dans un contexte de reprise progressive de plusieurs branches d’activités exportatrices à partir notamment du troisième trimestre de l’année dernière.

A noter que l’exécution de la loi de Finances rectificative au terme de l’année 2020 s’est soldée par des plus-values au niveau des recettes et des économies au niveau des dépenses, selon les économistes de la DEPF. Cette situation s’est traduite par un déficit budgétaire de 7,6% du PIB, en ligne avec les prévisions de la LFR, précise-t-on de même source.

Dans sa note de conjoncture, la DEPF relève qu’« à fin janvier 2021, la situation des finances publiques a dégagé un excédent budgétaire de 2,6 milliards de dirhams après un déficit de 2,1 milliards l’année précédente ».

S’agissant du financement de l’économie, il est fait état d’un léger ralentissement du rythme de croissance des crédits bancaires à fin 2020 à +4,5%. Selon la note, il s’agit particulièrement des crédits accordés au secteur non financier qui se sont élevés à +3,9% après +5,5%. Soulignons enfin que les indices boursiers MASI & MADEX « poursuivent, à fin janvier 2021, leur ascension entamée depuis le quatrième trimestre 2020 ».

Alain Bouithy


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