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Le jury de l’Académie Goncourt a sélectionné cette œuvre aux côtés de treize autres en lice pour ce prix prestigieux de la littérature française, a précisé cette institution sur son site Internet. A partir de cette sélection, deux autres plus réduites seront établies le 5 octobre puis le 4 novembre, avant l’annonce du lauréat le 8 novembre prochain.
Dans sa nouvelle fiction, Fouad Laroui raconte l’histoire de Mehdi, un petit marocain originaire d’un milieu modeste de l’Atlas, qui, à dix ans et grâce à une bourse d’étude obtenue en 1970, se trouve propulsé dans l’univers sophistiqué d’un lycée international (Lycée Lyautey de Casablanca), aux antipodes de celui de sa famille. Avec un humour corrosif, le romancier marocain raconte le choc culturel que représente pour Mehdi la découverte du mode de vie des Français, “ces gens qui vivent dans le luxe, mangent des choses incomestibles, parlent sans pudeur et lui manifestent un intérêt qu’il ne comprend absolument pas”, écrit-il.
Ingénieur et économiste de formation, Fouad Laroui est professeur de littérature à l’Université d’Amsterdam. Romancier, poète et essayiste, Fouad Laroui (52 ans) a publié plusieurs œuvres notamment “Les dents du topographe” (1996), “De quel amour blessé” (1998), “Méfiez-vous des parachutistes” (1999) et “Le jour où Malika ne s’est pas mariée” (2009). Ce dernier ouvrage lui avait déjà valu, en avril dernier, mais sans succès, une nomination pour le prix Goncourt de la nouvelle.
Seuls deux marocains avaient remporté jusqu’à présent le Prix Goncourt, en l’occurrence Tahar Benjelloun pour son roman “La nuit sacrée” en 1987 et Abdellatif Laâbi pour l’ensemble de son œuvre de poésie, en 2009.
Membre de l’Académie Goncourt, Tahar Benjelloun, fait partie du jury de cette institution, appelé à départager les candidats au prix de cette année.