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Deneuve et Depardieu dans une comédie désopilante : La Mostra de Venise éclate de rire

Mercredi 8 Septembre 2010

Les deux monstres sacrés du cinéma français, Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, sont les protagonistes de "Potiche", une comédie jubilatoire signée François Ozon et qui a été accueillie par des éclats de rire et des applaudissements samedi au festival de Venise.
Adaptée de la pièce de boulevard rendue célèbre par Jacqueline Maillan, dont Deneuve reprend aujourd'hui le rôle, "Potiche" raconte les chamboulements que Suzanne Pujol provoque en reprenant les rênes de l'usine de parapluies de son mari (Fabrice Luchini), immobilisé par une crise cardiaque.
L'action se situe en 1977, une époque où les femmes de la bourgeoisie comme Suzanne sont confinées à la maison derrière les fourneaux ou au rôle de faire-valoir pour leur mari.
Magistrale dans le rôle de Suzanne, Deneuve chante, danse, rit et fait rire. "Je ne suis pas une actrice comique, c'est un genre que j'aime beaucoup mais qui est très difficile", a pourtant confié la star française, rayonnante en robe blanche et ovationnée par les journalistes à son arrivée.
Aux côtés de Deneuve et Luchini figurent aussi au casting Gérard Depardieu (absent de Venise) dans le rôle du député-maire communiste de Sainte-Gudule, Karin Viard en secrétaire modèle au bord de l'hystérie et Jérémie Rénier en fils à papa rebelle. François Ozon, qui dit s'être inspiré pour "Potiche" "des comédies de Louis de Funès avec Claude Gensac", s'est déclaré "surpris" d'avoir été sélectionné pour la course au Lion d'or avec une comédie, souvent considérée comme un genre mineur: "En France, on aime les comédies, mais on ne les estime pas".
Autre film entré en lice samedi, "La passion" de l'Italien Carlo Mazzacurati, qui propose selon ses propres mots une réflexion sur "l'angoisse de la création et les blocages qui en découlent", à travers les déboires d'un metteur en scène cinquantenaire, Gianni Dubois.
Ce dernier, incarné par Silvio Orlando (vu dans "Le Caïman" de Nanni Moretti), doit faire face à une avalanche d'ennuis (inondations, projets qui tombent à l'eau...), mais ne coule jamais, y compris lorsqu'il est contraint d'organiser un spectacle autour de la Passion du Christ. Dans son film, Mazzacurati dresse une galerie de portraits d'"êtres qui en raison de leur sensibilité sont exposés plus que d'autres aux difficultés de la vie". "Parfois ils font sourire, mais moi ils m'émeuvent surtout", a avoué le réalisateur.
Troisième film présenté en compétition, "Ovsyanki" du Russe Alekseï Fedortchenko, est une fresque à la beauté étrange sur la mort et le deuil vécus dans une région isolée de la Russie, où deux hommes décident de faire un long voyage pour accompagner une femme jusqu'à sa dernière demeure.

AFP

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