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A peine 36 ans, David Serero, un baryton marocain à la voix sublime, a réussi à s’illustrer dans les beaux cieux sélects de l’Opéra sur les deux rives de l’Atlantique et bien au-delà, apportant avec lui une brise de modernisation et de jovialité à cet art, sur fond de fierté inébranlable de ses origines marocaines. Au fil d’un millier de concerts et de prestations réussies dans les grandes capitales du monde, d’une centaine de films et de vingt albums, le jeune baryton s’est imposé comme un artiste accompli aux talents multiples ayant fait ses preuves aussi bien dans l’opéra et l’opérette que dans le théâtre et les comédies musicales, ou encore le cinéma.
Son franc succès, il le doit à une voix agréablement forte et captivante, à sa remarquable prestance sur scène, à une persévérance à toute épreuve, avec un surcroît d’innovation et de gaieté qu’il a introduites notamment dans l’opéra, un art traditionnellement réservé à un public d’élite, classique. David a emmené l’opéra dans les écoles et les hôpitaux, ouvrant les yeux des enfants et des jeunes sur ce genre artistique noble, leur apportant de l’espoir, du courage et de la confiance en soi. En mélangeant l’opéra avec la comédie musicale, entre autres, le jeune artiste a intelligemment intéressé les jeunes à ce type de musique. Il a également introduit, non sans brio, une touche marocaine à l’opéra. “Il est de grandes oeuvres que j’ai adaptées avec une touche marocaine. Par exemple, j’ai fait Othello de Shakespeare avec un style marocain, l’année dernière”, déclare David Serero dans une interview à la MAP.
En substance, David a surtout situé l’action d’Othello au Maroc, rajouté de la darbouka, et introduit des airs de chansons marocaines dans l’oeuvre phare de Shakespeare. De ses liens avec le Maroc, David Serero, dont le père est originaire de Fès, se fait catégorique. “J’ai toujours été marocain dans mon coeur”, affirme-t-il. “Le Maroc c’est le pays de mes ancêtres. Et le fait d’être Marocain affecte une partie de ma personnalité”.
La partie marocaine de David Serero se traduit en générosité, en persévérance, et en une ferme envie de construire et de s’affirmer. “Ces qualités m’ont aidé dans mon parcours. Il y a plus en moi la personnalité d’un Marocain qu’autre chose”, souligne-t-il avec fierté. Si ces qualités ont toujours accompagné David Serero, c’est à New York, où il vit depuis quatre ans, qu’il a “redécouvert” ses liens avec le Royaume. “C’est quand vous êtes à l’étranger que vous réalisez qui vous êtes vraiment. À l’étranger, vous vous redécouvrez, et découvrez vos qualités”. Aujourd’hui, David se fait un plaisir de mettre en avant ses origines marocaines, et ressent une “envie de faire des choses pour les Marocains et le Maroc, et promouvoir la culture et la richesse de ce beau pays”. Déjà, le jeune baryton a toujours répondu présent lors d’événements marocains organisés aux USA.
Fin juillet, dans le cadre d’une brillante réception organisée par l’ambassadeur du Royaume du Maroc aux États-Unis, Lalla Joumala Alaoui pour célébrer le 18ème anniversaire de la Fête du Trône, David Serero a entonné magistralement l’hymne national, suscitant la grande admiration de l’assistance. Il affirme vouloir en outre faire une tournée au Maroc, “chanter pour les Marocains, ou organiser un festival d’opéra au Maroc”.
Vingt ans révolues dans le domaine de la chanson, du théâtre et du cinéma, David compte à son actif près de 1200 concerts et de performances de par le monde. Il a également joué dans une centaine de films et enregistré plus de 20 albums.
Son franc succès, il le doit à une voix agréablement forte et captivante, à sa remarquable prestance sur scène, à une persévérance à toute épreuve, avec un surcroît d’innovation et de gaieté qu’il a introduites notamment dans l’opéra, un art traditionnellement réservé à un public d’élite, classique. David a emmené l’opéra dans les écoles et les hôpitaux, ouvrant les yeux des enfants et des jeunes sur ce genre artistique noble, leur apportant de l’espoir, du courage et de la confiance en soi. En mélangeant l’opéra avec la comédie musicale, entre autres, le jeune artiste a intelligemment intéressé les jeunes à ce type de musique. Il a également introduit, non sans brio, une touche marocaine à l’opéra. “Il est de grandes oeuvres que j’ai adaptées avec une touche marocaine. Par exemple, j’ai fait Othello de Shakespeare avec un style marocain, l’année dernière”, déclare David Serero dans une interview à la MAP.
En substance, David a surtout situé l’action d’Othello au Maroc, rajouté de la darbouka, et introduit des airs de chansons marocaines dans l’oeuvre phare de Shakespeare. De ses liens avec le Maroc, David Serero, dont le père est originaire de Fès, se fait catégorique. “J’ai toujours été marocain dans mon coeur”, affirme-t-il. “Le Maroc c’est le pays de mes ancêtres. Et le fait d’être Marocain affecte une partie de ma personnalité”.
La partie marocaine de David Serero se traduit en générosité, en persévérance, et en une ferme envie de construire et de s’affirmer. “Ces qualités m’ont aidé dans mon parcours. Il y a plus en moi la personnalité d’un Marocain qu’autre chose”, souligne-t-il avec fierté. Si ces qualités ont toujours accompagné David Serero, c’est à New York, où il vit depuis quatre ans, qu’il a “redécouvert” ses liens avec le Royaume. “C’est quand vous êtes à l’étranger que vous réalisez qui vous êtes vraiment. À l’étranger, vous vous redécouvrez, et découvrez vos qualités”. Aujourd’hui, David se fait un plaisir de mettre en avant ses origines marocaines, et ressent une “envie de faire des choses pour les Marocains et le Maroc, et promouvoir la culture et la richesse de ce beau pays”. Déjà, le jeune baryton a toujours répondu présent lors d’événements marocains organisés aux USA.
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Vingt ans révolues dans le domaine de la chanson, du théâtre et du cinéma, David compte à son actif près de 1200 concerts et de performances de par le monde. Il a également joué dans une centaine de films et enregistré plus de 20 albums.