Le clasico et la finale, c'est pour Barcelone! Avec un doublé de Luis Suarez, le Barça a donné une leçon de réalisme au Real Madrid (3-0), mercredi en demi-finale retour de Coupe du Roi, enfonçant l'éternel rival pour atteindre sa sixième finale d'affilée, un record.
C'est cruel pour les Madrilènes, c'est jouissif pour les Catalans: lors de la finale le 25 mai à Séville, le club quadruple tenant du titre briguera un quintuplé inédit contre Valence ou le Betis, qui devraient s'affronter hier dans l'autre demi-finale (aller: 2-2).
"Les résultats parlent pour nous. Sur les six dernières années, nous sommes parvenus en finale", a savouré Suarez. "Nous avons réussi un grand match et nous méritons d'aller en finale."
Neutralisé à l'aller en Catalogne (1-1), le Barça a pourtant souffert mille morts mercredi au stade Santiago-Bernabeu et n'a dû son salut qu'à la maladresse du jeune attaquant merengue Vinicius et aux parades de son gardien Marc-André ter Stegen.
Mais le onze de Santiago Solari a laissé passer sa chance et en seconde période, son rival blaugrana s'est réveillé: le Français Ousmane Dembélé a offert le premier but à Suarez (50e) et provoqué le second, inscrit contre son camp par son compatriote Raphaël Varane (69e). Et Suarez a clos le score en provoquant un penalty qu'il a transformé d'une panenka (73e).
"Nous sommes tombés les armes à la main. Nous avons fait tout notre possible mais nous avons manqué d'efficacité, pas eux", a soupiré Solari.
C'est un score très lourd par rapport au scénario du 241e clasico de l'histoire. Comment le Real pourra-t-il s'en relever alors que les deux équipes se retrouveront pour leur seconde confrontation de la semaine, samedi soir en Championnat d'Espagne ?
Pour l'équipe merengue, qui est distancée en Liga et misait gros sur la Coupe du Roi, c'est une douche froide, surtout à domicile. Mais le Barça, malgré un Lionel Messi très discret, a confirmé son surnom de "Roi de la Coupe" et briguera un 31e trophée record le 25 mai.
Ce premier clasico de la semaine n'a pas atteint des sommets de jeu mais l'engagement a été à la hauteur de cette rivalité centenaire.
Le tout avec un arbitrage assez accommodant de M. Sanchez Martinez, qui n'a pas sifflé penalty sur un contact entre Semedo et l'intenable Vinicius (14e), ni sur une semelle de Sergio Ramos sur Ivan Rakitic dans l'autre surface (59e).
Pressant très haut, asphyxiant Barcelone, le Real aurait mérité de marquer en première période sur les multiples banderilles de Vinicius (19e, 23e, 37e, 38e, 67e).
Le jour où "Vini" (18 ans) soignera sa finition, il deviendra l'un des meilleurs attaquants de la planète. Mais ses ratés mercredi ont desservi sa prestation et mal récompensé le Real, bien meilleur en première période.
Avec un Messi pris en chasse par Casemiro, le seul joueur à animer l'attaque blaugrana était Dembélé (8e, 19e, 30e).
Et c'est sur sa première véritable occasion que le FC Barcelone a pris l'avantage... grâce au détonateur "Dembouz". Deux fois, le Français a pris la profondeur, et deux fois, cela a fait but (50e, 69e).
"En seconde période, nous sommes revenus avec la conviction de pouvoir marquer", a résumé Suarez.
Sur le premier but, l'Uruguayen a marqué d'un puissant plat du pied de pur finisseur (50e) alors qu'il avait été transparent jusque-là et restait sur une période de méforme. Mais gare à qui l'avait enterré!
Et si le Barça a pu maintenir sa cage inviolée, il le doit à Ter Stegen, infranchissable, devant Karim Benzema (37e) puis Sergio Reguilon (62e).
De quoi offrir un beau cadeau à son entraîneur Ernesto Valverde, qui fêtait mercredi son 100e match sur le banc blaugrana. De quoi aussi plomber un peu plus la saison du Real, qui regrette amèrement le non-remplacement de son ex-attaquant vedette Cristiano Ronaldo...
C'est cruel pour les Madrilènes, c'est jouissif pour les Catalans: lors de la finale le 25 mai à Séville, le club quadruple tenant du titre briguera un quintuplé inédit contre Valence ou le Betis, qui devraient s'affronter hier dans l'autre demi-finale (aller: 2-2).
"Les résultats parlent pour nous. Sur les six dernières années, nous sommes parvenus en finale", a savouré Suarez. "Nous avons réussi un grand match et nous méritons d'aller en finale."
Neutralisé à l'aller en Catalogne (1-1), le Barça a pourtant souffert mille morts mercredi au stade Santiago-Bernabeu et n'a dû son salut qu'à la maladresse du jeune attaquant merengue Vinicius et aux parades de son gardien Marc-André ter Stegen.
Mais le onze de Santiago Solari a laissé passer sa chance et en seconde période, son rival blaugrana s'est réveillé: le Français Ousmane Dembélé a offert le premier but à Suarez (50e) et provoqué le second, inscrit contre son camp par son compatriote Raphaël Varane (69e). Et Suarez a clos le score en provoquant un penalty qu'il a transformé d'une panenka (73e).
"Nous sommes tombés les armes à la main. Nous avons fait tout notre possible mais nous avons manqué d'efficacité, pas eux", a soupiré Solari.
C'est un score très lourd par rapport au scénario du 241e clasico de l'histoire. Comment le Real pourra-t-il s'en relever alors que les deux équipes se retrouveront pour leur seconde confrontation de la semaine, samedi soir en Championnat d'Espagne ?
Pour l'équipe merengue, qui est distancée en Liga et misait gros sur la Coupe du Roi, c'est une douche froide, surtout à domicile. Mais le Barça, malgré un Lionel Messi très discret, a confirmé son surnom de "Roi de la Coupe" et briguera un 31e trophée record le 25 mai.
Ce premier clasico de la semaine n'a pas atteint des sommets de jeu mais l'engagement a été à la hauteur de cette rivalité centenaire.
Le tout avec un arbitrage assez accommodant de M. Sanchez Martinez, qui n'a pas sifflé penalty sur un contact entre Semedo et l'intenable Vinicius (14e), ni sur une semelle de Sergio Ramos sur Ivan Rakitic dans l'autre surface (59e).
Pressant très haut, asphyxiant Barcelone, le Real aurait mérité de marquer en première période sur les multiples banderilles de Vinicius (19e, 23e, 37e, 38e, 67e).
Le jour où "Vini" (18 ans) soignera sa finition, il deviendra l'un des meilleurs attaquants de la planète. Mais ses ratés mercredi ont desservi sa prestation et mal récompensé le Real, bien meilleur en première période.
Avec un Messi pris en chasse par Casemiro, le seul joueur à animer l'attaque blaugrana était Dembélé (8e, 19e, 30e).
Et c'est sur sa première véritable occasion que le FC Barcelone a pris l'avantage... grâce au détonateur "Dembouz". Deux fois, le Français a pris la profondeur, et deux fois, cela a fait but (50e, 69e).
"En seconde période, nous sommes revenus avec la conviction de pouvoir marquer", a résumé Suarez.
Sur le premier but, l'Uruguayen a marqué d'un puissant plat du pied de pur finisseur (50e) alors qu'il avait été transparent jusque-là et restait sur une période de méforme. Mais gare à qui l'avait enterré!
Et si le Barça a pu maintenir sa cage inviolée, il le doit à Ter Stegen, infranchissable, devant Karim Benzema (37e) puis Sergio Reguilon (62e).
De quoi offrir un beau cadeau à son entraîneur Ernesto Valverde, qui fêtait mercredi son 100e match sur le banc blaugrana. De quoi aussi plomber un peu plus la saison du Real, qui regrette amèrement le non-remplacement de son ex-attaquant vedette Cristiano Ronaldo...