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Pas de vainqueur dans le premier clasico du mois! Le FC Barcelone et le Real Madrid se sont neutralisés (1-1) mercredi en demi-finale aller de la Coupe du Roi, renvoyant les débats au match retour fin février.
Dans un match vibrant et débridé au Camp Nou, le Real a pris l'avantage grâce à Lucas Vazquez, bien servi par Karim Benzema (6e). Mais le Barça, quadruple tenant de l'épreuve, a égalisé grâce au Brésilien Malcom (58e), avant de buter en vain sur la défense merengue avec son capitaine Lionel Messi, ménagé et entré à l'heure de jeu.
Avec le petit avantage d'un but à l'extérieur pour Madrid, la qualification se jouera lors de la seconde manche le 27 février au stade Santiago-Bernabeu, où aura également lieu le troisième clasico de cette passionnante série, le 2 mars en Championnat d'Espagne.
"Le Real a une grande équipe mais nous avons réussi à égaliser. La confrontation reste ouverte", a souligné l'entraîneur barcelonais Ernesto Valverde. "Nous sommes obligés de marquer là-bas (à Madrid) mais vu la qualité des deux équipes, il reste encore beaucoup de choses à dire."
A l'évidence, aucun des deux rivaux n'entend faire une croix sur la Coupe, souvent considérée comme un titre mineur en Espagne: le Barça rêve de soulever un cinquième trophée d'affilée, une performance inédite en 117 années d'histoire, et le Real espère l'en empêcher!
Sans ça, pourquoi Valverde aurait-il pris le risque de lancer Messi pour la dernière demi-heure? L'Argentin, tout juste remis d'un pépin à une cuisse, n'a pas fait basculer le match mais il a contribué au scénario palpitant du 240e clasico de l'histoire.
Le Real a pour sa part validé sa récente embellie, loin de la gifle reçue en octobre en Liga (5-1), qui avait précipité la nomination de l'entraîneur Santiago Solari.
"Ce résultat confirme que cette équipe travaille avec beaucoup de sérieux", s'est réjoui le technicien argentin. "C'était beau à voir."
C'est en bonne partie grâce à Benzema, étincelant en ce moment et meilleur marqueur du Real cette saison (18 buts). Malin, il a bien anticipé dans la surface et remisé en retrait pour le plat du pied de Lucas Vazquez (6e).
Préféré à Gareth Bale, le jeune Vinicius a pour sa part livré une prestation décomplexée et... déconcertante: impressionnant d'audace pour un gamin de 18 ans découvrant le clasico, le Brésilien a aussi péché dans le dernier geste.
Peut-être le Real aurait-il dû plier la rencontre à ce moment-là. Car Barcelone a progressivement pris l'ascendant dans le jeu.
L'ailier brésilien Malcom a fait souffrir le martyre à son compatriote madrilène Marcelo par ses dribbles et ses changements de direction.
L'ancien attaquant bordelais, peu utilisé par Valverde, aurait pu gamberger un face-à-face raté avec le gardien Keylor Navas (20e). Mais il a persévéré: il a déposé un coup franc pour une tête d'Ivan Rakitic sur la transversale (32e), puis remisé pour la frappe enroulée de Luis Suarez, stoppée par l'impérial Navas (35e).
Impatient en début de seconde période, le Camp Nou a commencé à scander le nom de Messi, qui a fini par aller s'échauffer en bord de terrain (55e).
Effet psychologique ou non, c'est le moment où le Real a craqué: sur un débordement d'Alba, Navas a contré le ballon, que Suarez a expédié sur le poteau à angle fermé. Malcom avait suivi et il a marqué en force parmi une forêt de défenseurs (58e).
Pour tenter d'enfoncer le clou, Valverde a alors lancé Messi et l'Argentin s'est évertué à accélérer et à arracher des ballons ici ou là. Mais son bon coup franc a fini dans le mur (69e) et il n'a pu accroître son avance comme meilleur buteur de l'histoire du clasico (26 buts).
Qu'à cela ne tienne! Il aura deux autres occasions dans ce mois si abondant en Real-Barça...
Dans un match vibrant et débridé au Camp Nou, le Real a pris l'avantage grâce à Lucas Vazquez, bien servi par Karim Benzema (6e). Mais le Barça, quadruple tenant de l'épreuve, a égalisé grâce au Brésilien Malcom (58e), avant de buter en vain sur la défense merengue avec son capitaine Lionel Messi, ménagé et entré à l'heure de jeu.
Avec le petit avantage d'un but à l'extérieur pour Madrid, la qualification se jouera lors de la seconde manche le 27 février au stade Santiago-Bernabeu, où aura également lieu le troisième clasico de cette passionnante série, le 2 mars en Championnat d'Espagne.
"Le Real a une grande équipe mais nous avons réussi à égaliser. La confrontation reste ouverte", a souligné l'entraîneur barcelonais Ernesto Valverde. "Nous sommes obligés de marquer là-bas (à Madrid) mais vu la qualité des deux équipes, il reste encore beaucoup de choses à dire."
A l'évidence, aucun des deux rivaux n'entend faire une croix sur la Coupe, souvent considérée comme un titre mineur en Espagne: le Barça rêve de soulever un cinquième trophée d'affilée, une performance inédite en 117 années d'histoire, et le Real espère l'en empêcher!
Sans ça, pourquoi Valverde aurait-il pris le risque de lancer Messi pour la dernière demi-heure? L'Argentin, tout juste remis d'un pépin à une cuisse, n'a pas fait basculer le match mais il a contribué au scénario palpitant du 240e clasico de l'histoire.
Le Real a pour sa part validé sa récente embellie, loin de la gifle reçue en octobre en Liga (5-1), qui avait précipité la nomination de l'entraîneur Santiago Solari.
"Ce résultat confirme que cette équipe travaille avec beaucoup de sérieux", s'est réjoui le technicien argentin. "C'était beau à voir."
C'est en bonne partie grâce à Benzema, étincelant en ce moment et meilleur marqueur du Real cette saison (18 buts). Malin, il a bien anticipé dans la surface et remisé en retrait pour le plat du pied de Lucas Vazquez (6e).
Préféré à Gareth Bale, le jeune Vinicius a pour sa part livré une prestation décomplexée et... déconcertante: impressionnant d'audace pour un gamin de 18 ans découvrant le clasico, le Brésilien a aussi péché dans le dernier geste.
Peut-être le Real aurait-il dû plier la rencontre à ce moment-là. Car Barcelone a progressivement pris l'ascendant dans le jeu.
L'ailier brésilien Malcom a fait souffrir le martyre à son compatriote madrilène Marcelo par ses dribbles et ses changements de direction.
L'ancien attaquant bordelais, peu utilisé par Valverde, aurait pu gamberger un face-à-face raté avec le gardien Keylor Navas (20e). Mais il a persévéré: il a déposé un coup franc pour une tête d'Ivan Rakitic sur la transversale (32e), puis remisé pour la frappe enroulée de Luis Suarez, stoppée par l'impérial Navas (35e).
Impatient en début de seconde période, le Camp Nou a commencé à scander le nom de Messi, qui a fini par aller s'échauffer en bord de terrain (55e).
Effet psychologique ou non, c'est le moment où le Real a craqué: sur un débordement d'Alba, Navas a contré le ballon, que Suarez a expédié sur le poteau à angle fermé. Malcom avait suivi et il a marqué en force parmi une forêt de défenseurs (58e).
Pour tenter d'enfoncer le clou, Valverde a alors lancé Messi et l'Argentin s'est évertué à accélérer et à arracher des ballons ici ou là. Mais son bon coup franc a fini dans le mur (69e) et il n'a pu accroître son avance comme meilleur buteur de l'histoire du clasico (26 buts).
Qu'à cela ne tienne! Il aura deux autres occasions dans ce mois si abondant en Real-Barça...