Championnat d’Afrique U23 : Maroc -Egypte ce soir à Marrakech un match à double enjeu

Dans la seconde demi-finale du premier Championnat d’Afrique U23, comptant pour la qualification aux J.O 2012 de Londres, les Lionceaux de l’Atlas n’ont pas droit à l’erreur face aux Pharaons, ce soir à 19h00 dans le grand stade de Marrakech, s’ils visent le podium menant directement aux J.O, voire la couronne africaine. Quoique la mission des Lionceaux soit des plus délicates face à une équipe d’Egypte très athlétique et autant appréciable tactiquement  que physiquement, la tâche  reste tout à fait réalisable. La sélection olympique marocaine, qui doit une réhabilitation à son public après son faux pas lors de son dernier match de Groupe à Tanger devant le Sénégal et qui a failli lui coûter sa place dans le carré d’as, a tout de même, quelques atouts à faire valoir. Qu’on le veuille ou non, Pim Verbeek, tant décrié par ces temps, aura, malgré tous les reproches possibles et imaginables qu’on peut lui faire, réussi la première étape, la plus difficile, celle, menant au podium gagnant, à savoir rejoindre les quatre meilleurs. Aussi, lui chercher les poux, n’est ni opportun ni bien intelligent, au vu de la situation actuelle où la sérénité autour de notre sélection doit être de mise. Ceci étant, ce soir, les Lionceaux ont un gros coup à jouer et ils en ont les moyens, malgré les quelques faiblesses perçues çà et là, tout au long de leur parcours. D’ailleurs, les imperfections, les huit sélections sans exception en ont étalé et parfois même à outrance, durant le premier exercice de cette compétition. Aucune n’a été parfaite et toutes ont subi au moins une défaite, c’est dire que les chances restent donc égales. Certes, les Egyptiens ont montré de bien belles choses lors du premier tour, mais tout tend vers un succès des Lionceaux dans ce derby, à commencer par le fait qu’en tant que pays organisateur de ce tournoi et évoluant de fait à domicile, notre sélection aura tout un public acquis à sa cause et à la notre, constitue un avantage certain.
Le plus important était de rester vivant au sortir des groupes et histoire d’être tout à fait à propos, dans le meilleur des esprits  du dicton africain: « Celui qui n’est pas mort peut tout faire ». Lionceaux à vos griffes !