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A l’heure où les jeunes ne jurent que par les extraordinaires histoires relatées par leurs gadgets, dernier cri, il existe encore des fans du conte. Fort heureusement d’ailleurs. Le passage à l’ère numérique ne pourrait indéniablement jamais éclipser la magie du conte. Le Festival international du conte et des arts populaires continue son chemin vers la consécration de la tradition du conte !
La mise en valeur de cet art ancestral va sensiblement aux antipodes de la tendance actuelle. La mémoire reste l’arme à préserver contre l’oubli, contre l’industrialisation et contre la marchandisation. Un substrat immatériel qui ne devrait en aucun cas faire l’objet de transaction boursière ni de surenchère mercantiliste.
L’image est ici naturelle, vivante avec un verbe ciselé, bien produit dans le tas… Rien ne remplacerait le mystère de prendre la parole et d’attirer l’attention des gens pour raconter des histoires, tout comme celles du grand anthropologue Claude Lévi-Strauss.
Zagora, joyau du Sud-est marocain, sera ainsi, trois jours durant, la capitale du conte méditerranéen. Tout un programme est mis en avant, pour rappeler aux jeunes générations cette tradition du conte, du verbe dans les places publiques. La noblesse de la tâche et des objectifs devrait toutefois tirer profit des nouvelles techniques du marketing moderne, en vue d’attirer une génération qui n’écoute plus que ses propres histoires. Pas de partage, pas de regards croisés, pas d’échange et pas de magie !
La mise en valeur du conte commence d’abord par sa reconnaissance et la valorisation de ses maîtres. C’est pourquoi cette quatrième édition, prévue du 11 au 13 octobre courant, rendra hommage à quatre conteurs du pourtour méditerranéen : Abdelilah Lmssayeh, conteur de renom de la célèbre place Jamaa Lfna à Marrakech, Freda Moron, conteuse italienne, le leader du groupe égyptien Meloui des arts populaires et enfin le chef du groupe Hadra, Mohamed Benidir Mahmoudi.
Le conte est un spectacle populaire, et du coup, il est important de programmer des scènes publiques avec des prestations attendues aux établissements scolaires, au théâtre de la Maison de la culture, au centre pénitentiaire de la ville, et bien évidemment lors des douces soirées de Zagora aux places publiques, comme le faisaient tous les anciens conteurs. Italiens, Espagnols, Algériens, Egyptiens, Canadiens, Français ou encore Marocains, les acteurs de ces scènes seront multilingues, pour donner la preuve que le conte est universel et que tous les peuples aiment bien relater et narrer aussi bien le vécu que l’imaginaire. D’autant que les dunes dorées, le soleil et les oasis avec leurs hauts et beaux palmiers dattiers ne peuvent qu’inspirer de magnifiques histoires à conter !
La mise en valeur de cet art ancestral va sensiblement aux antipodes de la tendance actuelle. La mémoire reste l’arme à préserver contre l’oubli, contre l’industrialisation et contre la marchandisation. Un substrat immatériel qui ne devrait en aucun cas faire l’objet de transaction boursière ni de surenchère mercantiliste.
L’image est ici naturelle, vivante avec un verbe ciselé, bien produit dans le tas… Rien ne remplacerait le mystère de prendre la parole et d’attirer l’attention des gens pour raconter des histoires, tout comme celles du grand anthropologue Claude Lévi-Strauss.
Zagora, joyau du Sud-est marocain, sera ainsi, trois jours durant, la capitale du conte méditerranéen. Tout un programme est mis en avant, pour rappeler aux jeunes générations cette tradition du conte, du verbe dans les places publiques. La noblesse de la tâche et des objectifs devrait toutefois tirer profit des nouvelles techniques du marketing moderne, en vue d’attirer une génération qui n’écoute plus que ses propres histoires. Pas de partage, pas de regards croisés, pas d’échange et pas de magie !
La mise en valeur du conte commence d’abord par sa reconnaissance et la valorisation de ses maîtres. C’est pourquoi cette quatrième édition, prévue du 11 au 13 octobre courant, rendra hommage à quatre conteurs du pourtour méditerranéen : Abdelilah Lmssayeh, conteur de renom de la célèbre place Jamaa Lfna à Marrakech, Freda Moron, conteuse italienne, le leader du groupe égyptien Meloui des arts populaires et enfin le chef du groupe Hadra, Mohamed Benidir Mahmoudi.
Le conte est un spectacle populaire, et du coup, il est important de programmer des scènes publiques avec des prestations attendues aux établissements scolaires, au théâtre de la Maison de la culture, au centre pénitentiaire de la ville, et bien évidemment lors des douces soirées de Zagora aux places publiques, comme le faisaient tous les anciens conteurs. Italiens, Espagnols, Algériens, Egyptiens, Canadiens, Français ou encore Marocains, les acteurs de ces scènes seront multilingues, pour donner la preuve que le conte est universel et que tous les peuples aiment bien relater et narrer aussi bien le vécu que l’imaginaire. D’autant que les dunes dorées, le soleil et les oasis avec leurs hauts et beaux palmiers dattiers ne peuvent qu’inspirer de magnifiques histoires à conter !