Bordeaux s’offre Lyon grâce à Chamakh

Bordeaux, vainqueur à Lyon (1-0), a conforté dimanche sa première place en enfonçant l'OL (9e) dans une crise de confiance, alors que Montpellier a conservé sa place de dauphin en s'imposant à Toulouse (1-0) et que Lille est monté sur le podium grâce à un nouveau festival offensif.
Le choc en clôture de la 17e journée est resté sans éclats autres que les multiples fautes. Mais les Girondins, grâce à un but de la tête de Marouane Chamakh à la 86e minute, ont montré qu'ils formaient l'équipe la plus solide, et possèdent désormais huit points d'avance sur les Lyonnais.
L'OL a concédé son cinquième match consécutif sans victoire en Ligue 1 et ne l'a plus emporté à Gerland depuis le 26 septembre! Le président Aulas a beau s'échiner à étouffer les critiques, le ralentissement lyonnais n'en demeure pas moins net.
Et c'est Montpellier (à quatre points du leader mais avec un match en retard) qui défie désormais les Girondins, qu'il va recevoir mercredi pour la 11e journée en retard. Parmi les équipes surprises occupant depuis quelques semaines le haut du pavé, le MHSC est la seule à soutenir le rythme, grâce à un superbe but de Camara dès la 11e minute.
Le PSG facile. A Montpellier, la palme de la constance, à Lille celle de l'efficacité: le Losc a connu une semaine faste, avec des victoires contre Saint-Etienne 4-0 jeudi en match décalé et dimanche à Monaco, un 4-0 encore, qui le poste sur le podium et en tête des attaques de l'élite (30 buts). Oubliés, les errements du début de saison: Lille vient d'inscrire quatre buts à chacun de ses quatre derniers matches de championnat! Et quand Frau et Gervinho ne marquent pas, c'est De Melo qui s'en charge.
Le Brésilien a réussi un doublé et ouvert ainsi son compteur personnel, avant des réalisations de Cabaye (son quatrième penalty en quatre matches) et Aubameyang.
A Paris, la palme de la fulgurance: deux buts de Luyindula et Sessegnon aux 11e et 13e minutes ont assommé les Verts, et Erding a porté le coup de grâce juste avant la pause. Le PSG se rassure et grappille une place au classement (10e), tandis que Saint-Etienne reste au bord de la zone rouge (17e).
En bas de classement, Grenoble est retombé dans ses travers en perdant à Sochaux (1-0).
Samedi, Marseille avait assuré l'essentiel, fût-ce sans la manière.
"Je ne vais pas faire la fine bouche, nous avons fait le minimum syndical, mais ce minimum me satisfait, a convenu Didier Deschamps. D'autant que je savais qu'il serait impossible de retrouver la même adrénaline que contre le Real", rapporte l’AFP.
Les trois points engrangés permettent à l'OM de revenir au premier plan, d'autant qu'il possède un joker, avec son match en retard de la 14e journée face à Sochaux.
Si l'OM fait un bond au classement (de la 7e à la 4e place), il le doit aussi au surplace de trois des équipes surprises du haut de tableau.
Valenciennes a chuté au Mans (2-1), pour le retour d'Arnaud Cormier sur le banc sarthois après le limogeage de Paulo Duarte, avec des buts de Corchia (le premier de sa carrière) et Le Tallec dans le temps additionnel

Arsenal enfonce Liverpool

Arsenal, victorieux 2-1 en Premier League dimanche à Anfield Road, a un peu plus enfoncé Liverpool, qui peut d'ores et déjà faire une croix sur ses espoirs de titre.
Les Reds sont septièmes du classement à 13 points du leader Chelsea, tenu en échec 3-3 par Everton samedi, tandis qu'Arsenal se relance dans la course au titre une semaine après avoir sombré contre les Blues.
Eliminé de la Ligue des champions, Liverpool a bien entamé la rencontre, portant le danger dans la surface adverse à deux reprises dans le premier quart d'heure.
A la 12e minute, Fernando Torres se présentait face à Manuel Almunia mais le gardien londonien bloquait la tentative du droit de l'attaquant espagnol, pas assez tranchante.
Une minute plus tard, Steven Gerrard était fauché dans la surface mais Howard Webb ne sifflait pas penalty, estimant que le milieu de terrain avait trop poussé son ballon.
Les Reds étaient récompensés de leurs efforts à la 41e minute.
Fabio Aurelio tirait un coup franc des 35 mètres très mal repoussé par Almunia et Dirk Kuyt, à l'affût, saisissait l'occasion pour marquer de près. Les Gunners en ont été bons pour une soufflante à la pause. "Le boss nous a hurlé dessus comme jamais il ne l'avait fait. Il a dit que nous ne méritions pas de porter le maillot d'Arsenal", a expliqué Cesc Fabregas sur Sky Sports, rapporte Reuters.
Le coup de gueule d'Arsène Wenger a eu du bon puisqu'après seulement cinq minutes en seconde période, Arsenal était revenu.
Glen Johnson poussait dans son propre but un centre tendu de Samir Nasri et à la 58e minute, le latéral de Liverpool laissait passer un ballon facile dans la surface.
Andrei Arshavin s'en saisissait et décochait une frappe qui allait se loger sous la barre de Pepe Reina.