-
Des médias africains s'évertuent à pérenniser l'élan du FICAK
-
Driss Guerraoui: L’intelligence culturelle, un facteur clé de succès des entreprises marocaines en Afrique
-
L'Académie du Royaume du Maroc rend hommage à la littérature africaine
-
Focus sur l’intelligence culturelle et les innovations technologiques
Mais le destin de Amal Hijazi est assez particulier du fait que cette chanteuse a laissé venir le succès sans trop forcer.
Ayant longtemps vécu en France dans une famille composée de dix enfants, Amal Hijazi a manifesté dès son enfance un talent indéniable. Comme les jeunes de son âge, elle ne ratait aucune occasion pour s’amuser, se défouler et chanter.
Son itinéraire artistique est marqué par la patience et le travail bien fait. Elle ne court pas après le succès et ne cherche pas à marquer sa présence tous les ans surtout depuis qu’elle a fondé un foyer.
Son premier album a été lancé en 2001. Elle n’a repris que sept ans après pour s’éclipser plus de deux années et réapparaître avec un nouvel album « Willek Min Allah ».
Cette patience s’explique, selon cette chanteuse, par son désir de vouloir équilibrer sa vie, entre l’art et le foyer. Elle n’est pas du genre à lancer des tubes dont la durée ne dépasse pas quelques mois, mais tient plutôt à affiner son travail. Le folklore libanais est d’ailleurs très présent tout comme les compositions romantiques et classiques qui donnent à sa voix plus de force.
Et à l’instar des vedette les plus en vue, elle a été victime de plusieurs rumeurs dont celles de mannequin et une autre qui prétendait être victime de surmenage, voire qu’elle avait décidé de se retirer.
Rien de tout cela. « En effet, la rumeur selon laquelle j’étais mannequin courait. Tantôt je répondais tantôt j’ignorais la chose. La vérité est que je n’ai jamais été mannequin et je n’ai jamais pensé non plus à me retirer. Il s’agit tout simplement pour moi de réussir l’équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie conjugale », assure-t-elle.
Amal Hijazi aime le Maroc et semble prête à interpréter une chanson en dialecte marocain. Elle avait déjà tenté une expérience avec une chanson intitulée « Kalb Maâdeb » qui avait connu du succès dans les pays du Maghreb. Amal Hijazi qui ne cache pas son amour et son admiration pour tout ce qui est marocain, à commencer par la cuisine, le couscous et lahrira notamment, est par ailleurs attirée par le dialecte marocain. Elle espère donc chanter en marocain et peut-être reprendre une chanson de Samira Said qu’elle admire beaucoup.
Elle travaille actuellement sur un nouvel album intitulé « Willek Min Allah » qui a coïncidé avec les événements que connaît actuellement le monde arabe. Une bonne coïncidence s’il en est, surtout que cet opus a été bien accueilli par les mélomanes en général.