Arsenal se targue d'avoir le meilleur palmarès des équipes de Londres, mais son échec en finale de la Ligue Europa mercredi contre Chelsea (4-1), lui rappelle qu'il ne sait plus gagner depuis plusieurs années. Il faudra du temps à Unai Emery pour faire oublier Arsène Wenger.
A la 90e minute, l'entraîneur espagnol continuait de gesticuler dans sa zone, à donner des consignes à ses joueurs qui, malgré lui, l'avaient lâché bien plus tôt, au cours d'une seconde période totalement ratée.
Cette drôle d'image témoigne du naufrage d’Arsenal à Bakou, jusqu'où sa "lose" l'a suivi, à défaut de ses supporters, refroidis par le long trajet jusqu'à la Caspienne. Il s'agit de sa quatrième finale européenne perdue de suite, après la Coupe des coupes 1995, la Coupe UEFA 2000 et la Ligue des champions 2006.
Cette défaite a englouti les espoirs des Gunners d'une saison réussie: après la cinquième place de Premier League, ils échouent une seconde fois à se qualifier pour la Ligue des champions, leur objectif. Au-delà de l'aspect financier, les Cannoniers, qui joueront la C3 à la rentrée, en prennent un coup à leur prestige.
Même dans le Nord de Londres, leur statut est menacé: leur grand rival Tottenham peut soulever samedi la Coupe aux grandes oreilles en cas de succès contre Liverpool, et achever ainsi le moral des fans des Gunners.
L'entraîneur Unai Emery, arrivé l'été dernier du PSG pour "remettre le club dans le Top 10 mondial" comme il l'a dit mardi, a bien mesuré l'ampleur du chantier pour reconstruire la maison rouge sur les vestiges de 22 ans avec Wenger.
"Nous étions proches de notre but en championnat et lors de cette finale. La prochaine étape, c'est d'avancer un pas de plus, avec les jeunes joueurs et notre état d'esprit. Nous sommes déçus mais nous progressons", a déclaré le Basque, qui reste positif.
Progresser... mais avec quelle équipe? Face à Eden Hazard et Olivier Giroud, Arsenal a exposé ses grandes faiblesses en défense, où il souffre depuis trois ans. Laurent Koscielny, dont l'avenir est incertain au club, et Nacho Monreal n'ont pas été à la hauteur de l'événement pour protéger les cages de Petr Cech, qui a pris sa retraite après le match, comme prévu.
Cette carence sape toute la philosophie du "Emery ball", qui se base sur la solidité de l'arrière-garde pour mieux contrer ensuite.
En attaque, Mesut Ozil a été un fantôme, à l'image de sa saison perturbée par ses relations difficiles avec le coach. Son seul exploit restera d'avoir sorti de sa quiétude le stade olympique, qui l'a sifflé à sa sortie.
Les départs d'Aaron Ramsey, qui a raté la finale pour cause de blessure, pour la Juventus et de Danny Welbeck, remplaçant en Azerbaïdjan, laissent un trou plus grand autour de Pierre-Emerick Aubameyang et Alexandre Lacazette.
Le recrutement cet été, rendu plus difficile par l'absence de C1, sera crucial pour relancer Arsenal, sous peine de vivre une nouvelle année de transition sans saveur. "Pour la saison prochaine, nous avons besoin des mêmes joueurs, des mêmes idées. Il faut peut-être ajouter de nouveaux joueurs pour nous aider, mais ce qu'il faut, c'est seulement faire un pas de plus", a expliqué Emery. Mais dans quelle direction?
A la 90e minute, l'entraîneur espagnol continuait de gesticuler dans sa zone, à donner des consignes à ses joueurs qui, malgré lui, l'avaient lâché bien plus tôt, au cours d'une seconde période totalement ratée.
Cette drôle d'image témoigne du naufrage d’Arsenal à Bakou, jusqu'où sa "lose" l'a suivi, à défaut de ses supporters, refroidis par le long trajet jusqu'à la Caspienne. Il s'agit de sa quatrième finale européenne perdue de suite, après la Coupe des coupes 1995, la Coupe UEFA 2000 et la Ligue des champions 2006.
Cette défaite a englouti les espoirs des Gunners d'une saison réussie: après la cinquième place de Premier League, ils échouent une seconde fois à se qualifier pour la Ligue des champions, leur objectif. Au-delà de l'aspect financier, les Cannoniers, qui joueront la C3 à la rentrée, en prennent un coup à leur prestige.
Même dans le Nord de Londres, leur statut est menacé: leur grand rival Tottenham peut soulever samedi la Coupe aux grandes oreilles en cas de succès contre Liverpool, et achever ainsi le moral des fans des Gunners.
L'entraîneur Unai Emery, arrivé l'été dernier du PSG pour "remettre le club dans le Top 10 mondial" comme il l'a dit mardi, a bien mesuré l'ampleur du chantier pour reconstruire la maison rouge sur les vestiges de 22 ans avec Wenger.
"Nous étions proches de notre but en championnat et lors de cette finale. La prochaine étape, c'est d'avancer un pas de plus, avec les jeunes joueurs et notre état d'esprit. Nous sommes déçus mais nous progressons", a déclaré le Basque, qui reste positif.
Progresser... mais avec quelle équipe? Face à Eden Hazard et Olivier Giroud, Arsenal a exposé ses grandes faiblesses en défense, où il souffre depuis trois ans. Laurent Koscielny, dont l'avenir est incertain au club, et Nacho Monreal n'ont pas été à la hauteur de l'événement pour protéger les cages de Petr Cech, qui a pris sa retraite après le match, comme prévu.
Cette carence sape toute la philosophie du "Emery ball", qui se base sur la solidité de l'arrière-garde pour mieux contrer ensuite.
En attaque, Mesut Ozil a été un fantôme, à l'image de sa saison perturbée par ses relations difficiles avec le coach. Son seul exploit restera d'avoir sorti de sa quiétude le stade olympique, qui l'a sifflé à sa sortie.
Les départs d'Aaron Ramsey, qui a raté la finale pour cause de blessure, pour la Juventus et de Danny Welbeck, remplaçant en Azerbaïdjan, laissent un trou plus grand autour de Pierre-Emerick Aubameyang et Alexandre Lacazette.
Le recrutement cet été, rendu plus difficile par l'absence de C1, sera crucial pour relancer Arsenal, sous peine de vivre une nouvelle année de transition sans saveur. "Pour la saison prochaine, nous avons besoin des mêmes joueurs, des mêmes idées. Il faut peut-être ajouter de nouveaux joueurs pour nous aider, mais ce qu'il faut, c'est seulement faire un pas de plus", a expliqué Emery. Mais dans quelle direction?