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Le long-métrage marocain «Adios Carmen» du réalisateur Mohamed Amine Benamraoui, a été récemment projeté au siège de la Fondation finlandaise du film à Helsinki, devant un public hétéroclite venu découvrir un pan du cinéma marocain. S’exprimant à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc en Finlande, Mohamed Ariad, a fait une présentation succincte du film, dont la projection s’inscrit dans le cadre de la célébration du centenaire de l’indépendance du pays nordique.
«Adios Carmen», premier film marocain en langue amazighe à être consacré dans plusieurs festivals de cinéma, notamment ceux de Nador, Tanger, Khouribga, ou encore Dubaï, Yaoundé et Malmo, plonge le spectateur dans l'univers du Rif des années 1970. Il raconte l'histoire émouvante du petit Amran, qui vit seul avec son oncle après le départ de sa mère en Europe. L'enfant se lie d'amitié avec Carmen, sa voisine espagnole, qui travaille comme ouvreuse dans une salle de cinéma. Elle fait ainsi découvrir au petit garçon le grand écran et réussit à le combler d'un amour maternel sincère.
Faisant partie des exilés de la guerre d'Espagne, Carmen et les autres membres de sa famille décident de retourner vivre dans leur pays après la mort de Francisco Franco. Amran ne va pas supporter cette brusque séparation avec sa voisine espagnole et refuse de faire ses adieux à Carmen, car cela lui rappelle le départ de sa mère en Belgique. Le film décrit, de ce fait, une époque importante de l'histoire du Maroc. «Cette œuvre met la lumière sur l'histoire compliquée qui lie les Espagnols et les Marocains et met en évidence la nécessité d'affronter notre mémoire commune», explique le réalisateur dans un entretien accordé à Libé. «C’était un défi pour les acteurs et actrices rifains. Malgré les petites imperfections qui peuvent accompagner un premier film, nous avons réussi à émouvoir le public lors de ces festivals. Les Prix reçus ne doivent pas nous empêcher de garder les pieds sur terre car le travail qui nous attend est immense», souligne Mohamed Amine Benamraoui.
Concernant le choix de la langue de son premier long métrage, le réalisateur a affirmé que faire ce film en rifain était pour lui une évidence. «D’abord, parce que l’histoire du film se passe dans le Rif des années 70, ensuite, et surtout, la culture, la langue et la mémoire du Rif sont omniprésentes dans ma vie et mes réalisations cinématographiques», explique-t-il. «J’étais convaincu que la langue ne serait pas un obstacle pour le spectateur marocain ne parlant pas le rifain. Lors des festivals au Maroc, j’ai été agréablement surpris par l’accueil du public, qui trouvait cette langue belle et poétique», ajoute le metteur en scène. Et de poursuivre: «Cette richesse culturelle dans le cinéma marocain incite au dialogue et instaure le respect et l’ouverture d’esprit».
Il est à noter qu’«Adios Carmen» est un film rifain qui n’a pas été tourné dans le Rif. Interrogé, par Libé, à ce propos, le jeune cinéaste a expliqué qu’il a sillonné nombre de villes et villages du Rif à la recherche de décors qui puissent correspondre à l’architecture espagnole qui existait dans le Rif des années 70. Il cherchait également une ancienne salle de cinéma où il devait tourner d’importantes scènes, ainsi qu’une habitation avec des maisonnettes ouvrières. «Malheureusement, nous n’avons plus de salles de cinéma dans ces régions. Les bâtiments récents ont remplacé les anciens et l’espace urbain a totalement changé… », s’est-il désolé. Et de conclure : «La seule ville qui m’offrait le plus de possibilités, c’était Assilah».
Rappelons enfin que la projection de ce film, organisée par l’ambassade du Maroc à Helsinki en collaboration avec les Amis de l'Institut finlandais pour le Moyen-Orient et l'Association finno-arabe, a été marquée par la présence d’ambassadeurs, de diplomates et de cinéphiles de tous bords, dont des membres de la communauté marocaine établie en Finlande.
«Adios Carmen», premier film marocain en langue amazighe à être consacré dans plusieurs festivals de cinéma, notamment ceux de Nador, Tanger, Khouribga, ou encore Dubaï, Yaoundé et Malmo, plonge le spectateur dans l'univers du Rif des années 1970. Il raconte l'histoire émouvante du petit Amran, qui vit seul avec son oncle après le départ de sa mère en Europe. L'enfant se lie d'amitié avec Carmen, sa voisine espagnole, qui travaille comme ouvreuse dans une salle de cinéma. Elle fait ainsi découvrir au petit garçon le grand écran et réussit à le combler d'un amour maternel sincère.
Faisant partie des exilés de la guerre d'Espagne, Carmen et les autres membres de sa famille décident de retourner vivre dans leur pays après la mort de Francisco Franco. Amran ne va pas supporter cette brusque séparation avec sa voisine espagnole et refuse de faire ses adieux à Carmen, car cela lui rappelle le départ de sa mère en Belgique. Le film décrit, de ce fait, une époque importante de l'histoire du Maroc. «Cette œuvre met la lumière sur l'histoire compliquée qui lie les Espagnols et les Marocains et met en évidence la nécessité d'affronter notre mémoire commune», explique le réalisateur dans un entretien accordé à Libé. «C’était un défi pour les acteurs et actrices rifains. Malgré les petites imperfections qui peuvent accompagner un premier film, nous avons réussi à émouvoir le public lors de ces festivals. Les Prix reçus ne doivent pas nous empêcher de garder les pieds sur terre car le travail qui nous attend est immense», souligne Mohamed Amine Benamraoui.
Concernant le choix de la langue de son premier long métrage, le réalisateur a affirmé que faire ce film en rifain était pour lui une évidence. «D’abord, parce que l’histoire du film se passe dans le Rif des années 70, ensuite, et surtout, la culture, la langue et la mémoire du Rif sont omniprésentes dans ma vie et mes réalisations cinématographiques», explique-t-il. «J’étais convaincu que la langue ne serait pas un obstacle pour le spectateur marocain ne parlant pas le rifain. Lors des festivals au Maroc, j’ai été agréablement surpris par l’accueil du public, qui trouvait cette langue belle et poétique», ajoute le metteur en scène. Et de poursuivre: «Cette richesse culturelle dans le cinéma marocain incite au dialogue et instaure le respect et l’ouverture d’esprit».
Il est à noter qu’«Adios Carmen» est un film rifain qui n’a pas été tourné dans le Rif. Interrogé, par Libé, à ce propos, le jeune cinéaste a expliqué qu’il a sillonné nombre de villes et villages du Rif à la recherche de décors qui puissent correspondre à l’architecture espagnole qui existait dans le Rif des années 70. Il cherchait également une ancienne salle de cinéma où il devait tourner d’importantes scènes, ainsi qu’une habitation avec des maisonnettes ouvrières. «Malheureusement, nous n’avons plus de salles de cinéma dans ces régions. Les bâtiments récents ont remplacé les anciens et l’espace urbain a totalement changé… », s’est-il désolé. Et de conclure : «La seule ville qui m’offrait le plus de possibilités, c’était Assilah».
Rappelons enfin que la projection de ce film, organisée par l’ambassade du Maroc à Helsinki en collaboration avec les Amis de l'Institut finlandais pour le Moyen-Orient et l'Association finno-arabe, a été marquée par la présence d’ambassadeurs, de diplomates et de cinéphiles de tous bords, dont des membres de la communauté marocaine établie en Finlande.