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Une exposition collective mettant à l’honneur la richesse de l’art plastique de la ville d’Essaouira se tient jusqu’au 23 octobre au Palais des Ducs de la ville d'Évora, dans le centre-sud du Portugal.
Le vernissage de cette exposition, intitulée "Insiders/Outsiders", qui célèbre aussi l’art aborigène australien, s’est déroulé samedi dernier en présence d'une pléiade de personnalités du monde de la politique, de la culture et de la diplomatie.
Organisée par l'Association portugaise "Casa Cadaval" pour le festival "Evora Clássica", en partenariat avec la Fondation Yannick et Ben Jakober et avec le soutien de l'ambassade du Maroc à Lisbonne et de l'Office national marocain du tourisme, l'exposition rassemble une vaste collection de créations visuelles comprenant environ soixante œuvres d'art de la collection de la Fondation, reflétant la richesse et la profondeur des expériences artistiques marocaines et aborigènes.
Inauguré en présence de l'ambassadeur du Maroc au Portugal, Othmane Bahnini, cet événement artistique célèbre la confluence des cultures et l'expression créative au-delà des frontières. Il met en évidence la variété des approches artistiques et des méthodes employées par des créateurs de divers contextes culturels et géographiques, établissant ainsi un échange visuel enrichissant entre le Sud et le Nord, ainsi qu'entre l'Afrique et l'Océanie.
L’exposition offre à voir une vision créative qui reflète la passion de l’artiste Ben Jakober pour l'art aborigène australien et l'art visuel marocain. Partant de son profond intérêt pour l'art marocain et de son désir de fusionner les cultures, Jakober a cherché à organiser une exposition qui rassemble des œuvres d'art d'artistes marocains, en particulier de la ville d'Essaouira, dans un dialogue visuel et culturel avec l'art aborigène, où les dessins symboliques de l'art traditionnel australien s'entremêlent avec les oeuvres d’artistes autodidactes du Maroc.
L'exposition aborde le thème de la spiritualité liée à la terre et aux mythes locaux, qui se reflètent dans les œuvres des deux écoles, telles que "Rêves d'abeilles" et "Serpent arc-en-ciel" dans l'art aborigène australien, et les symboles populaires inspirés de la vie quotidienne au Maroc, qui sont incarnés dans les œuvres des artistes Azzeddine Senane, Hammou Ait Tazarine, Mohamed Tabal, Mohamed Zouzaf, Mustapha Issam, Mustapha El Haddar, Rachid Amrouche, Said Ouarrzaz et Youssef Ait Tazarine.
L'exposition se tient sur deux étages, dont le premier comprend sept salles dans lesquelles les œuvres d'art d'artistes du Maroc et d'Australie sont exposées alternativement, dans une harmonie qui reflète l'esprit d'échange culturel entre les deux côtés du monde.
Le deuxième étage est orné de sept tableaux de l'artiste marocain Azzeddine Senane, tandis qu'une sculpture en bois colorée, créée par les artistes aborigènes Muluy Muluy Wirrpanda, Njloor Yunupingu et Yalakani Marawili, trône au centre de la salle.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, la responsable de la programmation culturelle du Palais Cadaval, Alexandra de Cadaval, a affirmé que "cette exposition est l'un des événements artistiques les plus marquants" organisés par son institution.
Elle a indiqué avoir fait appel au service du commissaire d'exposition espagnol Enrique Juncosa, bénéficiant de sa longue expérience et de son intérêt précoce pour l'art des peuples autochtones d'Australie (Aborigènes), notant que la présentation de ce dernier dans les institutions artistiques est une invitation à réfléchir sur le sens d'être "de l'extérieur" (outsider) dans la culture et l'art.
Pour sa part, le commissaire d'exposition, Enrique Juncosa, a relevé que l'exposition comprend environ trente œuvres d'artistes marocains appartenant à ce qui est connu sous le nom de "l'Ecole d'Essaouira," dans un dialogue visuel avec un autre groupe qui comprend également environ trente œuvres d'artistes aborigènes australiens.
Le vernissage de l'exposition s'est achevé par un concert de musique andalouse, permettant au public de s'immerger dans la richesse et la diversité du patrimoine culturel marocain.
Le vernissage de cette exposition, intitulée "Insiders/Outsiders", qui célèbre aussi l’art aborigène australien, s’est déroulé samedi dernier en présence d'une pléiade de personnalités du monde de la politique, de la culture et de la diplomatie.
Organisée par l'Association portugaise "Casa Cadaval" pour le festival "Evora Clássica", en partenariat avec la Fondation Yannick et Ben Jakober et avec le soutien de l'ambassade du Maroc à Lisbonne et de l'Office national marocain du tourisme, l'exposition rassemble une vaste collection de créations visuelles comprenant environ soixante œuvres d'art de la collection de la Fondation, reflétant la richesse et la profondeur des expériences artistiques marocaines et aborigènes.
Inauguré en présence de l'ambassadeur du Maroc au Portugal, Othmane Bahnini, cet événement artistique célèbre la confluence des cultures et l'expression créative au-delà des frontières. Il met en évidence la variété des approches artistiques et des méthodes employées par des créateurs de divers contextes culturels et géographiques, établissant ainsi un échange visuel enrichissant entre le Sud et le Nord, ainsi qu'entre l'Afrique et l'Océanie.
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L'exposition se tient sur deux étages, dont le premier comprend sept salles dans lesquelles les œuvres d'art d'artistes du Maroc et d'Australie sont exposées alternativement, dans une harmonie qui reflète l'esprit d'échange culturel entre les deux côtés du monde.
Le deuxième étage est orné de sept tableaux de l'artiste marocain Azzeddine Senane, tandis qu'une sculpture en bois colorée, créée par les artistes aborigènes Muluy Muluy Wirrpanda, Njloor Yunupingu et Yalakani Marawili, trône au centre de la salle.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, la responsable de la programmation culturelle du Palais Cadaval, Alexandra de Cadaval, a affirmé que "cette exposition est l'un des événements artistiques les plus marquants" organisés par son institution.
Elle a indiqué avoir fait appel au service du commissaire d'exposition espagnol Enrique Juncosa, bénéficiant de sa longue expérience et de son intérêt précoce pour l'art des peuples autochtones d'Australie (Aborigènes), notant que la présentation de ce dernier dans les institutions artistiques est une invitation à réfléchir sur le sens d'être "de l'extérieur" (outsider) dans la culture et l'art.
Pour sa part, le commissaire d'exposition, Enrique Juncosa, a relevé que l'exposition comprend environ trente œuvres d'artistes marocains appartenant à ce qui est connu sous le nom de "l'Ecole d'Essaouira," dans un dialogue visuel avec un autre groupe qui comprend également environ trente œuvres d'artistes aborigènes australiens.
Le vernissage de l'exposition s'est achevé par un concert de musique andalouse, permettant au public de s'immerger dans la richesse et la diversité du patrimoine culturel marocain.