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Ce problème continue ainsi de peser sur la trésorerie des entreprises et de menacer la viabilité des plus fragiles, notamment les très petites entreprises (TPE), relève la Banque centrale dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l'exercice 2019, présenté, récemment, devant S.M le Roi Mohammed VI, par le wali Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.
Les calculs de BAM sur la base des dernières données disponibles et qui sont relatives à l'année 2018, indiquent peu de progrès en matière de réduction de ces délais, fait savoir la même source, ajoutant que les résultats obtenus à partir d'un échantillon de 70.797 entreprises non financières privées montrent que les délais de paiement pratiqués restent globalement supérieurs aux délais réglementaires, rapporte la MAP.
En effet, poursuit la Banque, 40% des entreprises se font payer dans des délais supérieurs à 90 jours et le tiers au-delà de 120 jours. S'agissant du règlement des fournisseurs, 62% honorent leurs engagements sans dépassement des délais réglementaires de 60 jours, mais le tiers règle ses factures dans un délai au-delà de 90 jours.
En termes d'évolution, les résultats révèlent globalement un allongement des délais clients par rapport à 20.172, notamment dans les secteurs d'activité où ils sont déjà élevés, tels que la "construction", où ils ont augmenté de 39 jours pour les TPE, de 3 jours pour les petites et moyennes entreprises (PME) et de 45 jours pour les grandes entreprises (GE).
En outre, BAM indique que l'analyse croisée par secteur d'activité et par taille d'entreprise laisse constater des délais clients longs dans la majorité des secteurs, particulièrement chez les petites structures.
Les délais des TPE ont ainsi atteint 226 jours de chiffre d'affaires (JCA) dans le secteur "transports et entreposage", 200 JCA dans les "industries manufacturières" et 163 JCA dans la "construction" et dans les "Activités de services".
En revanche, les TPE qui opèrent dans l'"hébergement et restauration", dont l'activité est principalement orientée vers une clientèle de particuliers, affichent des délais clients plus réduits de 44 JCA.
Concernant les délais fournisseurs, les résultats indiquent des évolutions différenciées par secteur d'activité et par taille d'entreprise. Des baisses ont été observées pour les PME et les GE opérant dans les "industries manufacturières" et le "commerce, réparation d'automobiles et de motocycles", ainsi que pour les entreprises, toutes tailles confondues, dans l'" hébergement et restauration".
Cependant, des allongements importants ont été relevés chez les GE opérant dans les "transports et entreposage" et dans les "activités de services". En termes de niveaux, les délais fournisseurs les plus longs ont été enregistrés chez les GE dans les "activités de services" avec 176 jours d'achats (JA), la "construction" (159 JA) ou encore l'"hébergement et restauration" (138 JA).
Des niveaux également élevés ont été constatés chez les petites structures, notamment dans l'"industrie manufacturière" avec 152 JA et dans le "commerce, réparation d'automobiles et de motocycles" (128 JA).
Ces délais de paiement sont souvent le reflet des difficultés de trésorerie auxquelles font face les entreprises, mais pourraient également être la conséquence du modèle de gestion interne (validation des factures, système de paiement, etc), de la politique commerciale ou encore du pouvoir de négociation entre partenaires commerciaux.
La BVC clôture juillet en hausse
Ainsi, au terme de ce mois, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, a atteint 10.228,27 points et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, a progressé à 8.310,22 points.
Dans ces conditions, les performances "Year-To-Date" (YTD) de ces deux baromètres se trouvent placées à -15,97% et -16,22% respectivement, rapporte la MAP.
S'agissant des indices internationaux, le FTSE CSE Morocco 15 a perdu 1,15% à 9.071,88 points, tandis que le FTSE Morocco All-Liquid a pris 0,94% à 8.778,06 points.
L'indice de référence Environnement, Social et Gouvernance (ESG) "Casablanca ESG 10" a gagné, quant à lui, 3,07% à 776,75 points.
Sur le plan sectoriel, seuls huit secteurs des 24 représentés à la cote casablancaise ont achevé juillet dans le vert. "Mines" s'est envolé de 23,38%, suivi des secteurs "Ingénieries et Biens d'équipement industriels" (18,73%), "Banques" (3,33%) et "Sociétés de Portefeuilles-Holdings" (2,12%).
A l'opposé, le secteur "Participation et promotion immobilière" a fini en forte baisse de 7,16%, "Distributeurs" a abandonné 6,15%, "Sylviculture et Papier" -5,75% et "Matériels, logiciels et services informatiques" -5,51%.
Parmi les baisses sectorielles au titre du mois de juillet figurent également les compartiments du "Transport" (-5,38%), d'"industrie pharmaceutique" (-5,23%) et "Sociétés de placement immobilier" (-4,57%).
La capitalisation boursière a dépassé les 529,63 milliards de dirhams (MMDH) en juillet et le volume global des échanges s'est établi à près de 1,46 MMDH.
Les plus fortes hausses ont été réalisées par Delattre Levivier Maroc (+57,96%), SMI (+50,14%), Managem (+34,29%), M2M Group (+11,07%) et BMCI (+8,42%).
Les plus fortes baisses ont été accusées par Zellidja (-16,58%), IB Maroc.com (-16,41%), Alliances (-13,96%), Résidences Dar Saada (-11,81%) et Fenie Brossette (-10,82%).
Itissalat Al-Maghrib, Attijariwafa Bank, Taqa Morocco et Sodep-Marsa Maroc ont été les instruments les plus actifs de juillet avec des parts respectives de 16,67%, 14,41%, 9,61% et 7,92%.