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Animant cette rencontre sur le thème «Le Maroc, un destin atlantique : Maroc - France, un océan en partage», le professeur Abdallah Saaf, Driss Guerraoui, président de l’Université ouverte de Dakhla, membre de l’Académie du Royaume, et Alain Juillet, président d’honneur de l’Académie d’intelligence économique ont été unanimes à souligner que les deux pays ont besoin d’une nouvelle pensée stratégique pour répondre à leurs ambitions communes dans un monde en pleine mutation géostratégique et économique.
Dans ce sens, M. Saaf a noté que les deux pays sont appelés à relever des défis communs majeurs dans un monde qui connaît de nouveaux défis et de nouvelles incertitudes.
Il a relevé que le partenariat stratégique entre les deux pays dans une grande zone afro-atlantique et euro-méditerranéenne constitue la clé de voûte d’un avenir commun prospère.
De son côté, M. Guerraoui, qui est revenu sur les principaux axes de l’Initiative Royale Atlantique, a soutenu que le Maroc prépare son avenir maritime par le biais d’une stratégie nationale faisant du développement des ports un de ses piliers. Il a rappelé que le nombre de ports au Maroc est passé de 7 dans les années 50 à 46 en 2022, alors que deux ports majeurs, à savoir Tanger Med et celui de Casablanca, ont un poids important au niveau mondial.
Selon lui, l’Initiative Royale Atlantique va permettre non seulement de consacrer la centralité de l’Afrique dans l’économie mondiale, mais permettra également la mise en place d’une «vraie logique de codéveloppement».
D’après M. Guerraoui, le Maroc et la France, forts de leurs atouts stratégiques, peuvent jouer un rôle incontournable dans le nouvel ordre économique mondial qui est en train de se dessiner.
Pour sa part, M. Juillet a estimé que dans ce nouvel ordre mondial, le Maroc, qui dispose d’une vraie richesse et d’importantes capacités maritimes, a une grande place à se frayer dans la nouvelle économie maritime.
Le Royaume, considéré comme un hub indispensable pour l’Europe en général, et la France en particulier, est en passe de s’ériger en une plateforme «extraordinaire» dans le nouvel ordre économique mondial, a-t-il dit.
Et d’ajouter que l’Initiative Royale Atlantique est à même de permettre un développement réel des pays africains dans une logique d’interdépendance et de développement durable.