-
Dépression post-partum. Des résultats intéressants pour un dérivé de la kétamine
-
En Australie, la Grande barrière de corail plus menacée que jamais
-
A Paris, le vélo a dépassé la voiture comme moyen de transport
-
Pour faire face au cyberharcèlement, des outils pour les femmes journalistes
-
Les horlogers suisses se lancent à l'assaut de l'Inde en ordre dispersé
Ce programme, baptisé "Graduation", est mis en œuvre depuis trois ans en Ethiopie, au Ghana, au Honduras, en Inde, au Pakistan et au Pérou.
Quelque 21.000 adultes ont reçu des animaux d'élevage, une formation professionnelle, un encadrement et des informations sanitaires au cours de séances régulières de suivi, a indiqué le rapport publié dans la revue américaine Science.
Avant ce programme, moins de la moitié des foyers impliqués dans cette expérimentation avait une consommation per capita quotidienne inférieure à 1,25 dollar.
Dans l'ensemble, "l'expérience a entraîné une hausse de 5% du revenu par tête, de 8% de la consommation alimentaire, de 15% des actifs détenus, et de 96% des économies accumulées, par rapport aux groupes similaires de personnes ne participant pas au programme", selon cette étude.
Le Honduras a été le seul pays à ne pas constater d'augmentation de la richesse. La raison la plus probable est que la plupart des foyers ont obtenu des poulets, dont une grande majorité ont succombé à une maladie.
Le programme "Graduation" a été expérimenté pour la première fois au Bangladesh par l'organisation non gouvernementale BRAC. L'initiative de l'appliquer dans six autres pays a été prise par la Fondation Ford et le Comité consultatif pour aider les pauvres (CGAP), ou Consortium pour le programme Graduation.
"Les résultats montrent que trois ans après cette intervention, la famine a reculé, la consommation progressé et le revenu a augmenté", a relevé Abhijit Banerjee, l'un des auteurs de l'étude et professeur d'économie internationale au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
"Il semble que cette amélioration perdure", a-t-il souligné, ajoutant que les participants "sont aussi plus heureux".