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​Un “Women’s entrepreneurship day” en ouverture du Sommet global de l’entrepreneuriat

Les USA fortement représentés à Marrakech

Jeudi 20 Novembre 2014

​Un “Women’s entrepreneurship day” en ouverture du Sommet global de l’entrepreneuriat
Le Sommet global de l’entrepreneuriat (GES) s’est ouvert hier à Marrakech, sous le thème : «Exploiter le potentiel de la technologie en faveur de l’innovation et de l’entrepreneuriat ». 
L’organisation, sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI,  de la cinquième édition de ce Sommet au Maroc, qui se tient pour la première fois en terre africaine, s’inscrit dans la continuité des objectifs définis dans le cadre du dialogue stratégique conclu entre le Maroc et les Etats-Unis et demeure en phase avec l’engagement continu du Royaume en faveur du développement humain et économique durable des pays africains.
Mercredi, avant l’ouverture du Sommet, les participants ont célébré la Journée internationale de l’entrepreneuriat féminin en organisant le “Women’s entrepreneurship day” (La journée de l’entrepreneuriat féminin). L’objectif étant de réunir des femmes entrepreneurs pour échanger et partager les bonnes pratiques, ainsi que présenter des «success stories» afin de favoriser l’inspiration à l’acte d’entreprendre et de s’engager sur les actions à mettre en œuvre pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Elle vise, en outre, à formuler des recommandations et proposer des mesures concrètes à mettre en œuvre. 
Ladite journée a connu la participation d’éminentes personnalités, notamment Zoulikha Nasri, conseillère de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Jill Biden, épouse du vice-Président américain Joe Biden, Penny Pritzker, secrétaire d’Etat au Commerce (USA), de ministres marocains ainsi que de plusieurs femmes entrepreneurs africaines et internationales.
Lors de son allocution d’ouverture, Zoulikha Naciri a souligné qu’au-delà de la célébration, c’est en termes d’engagement que doit s’exprimer l’initiative portée par le Sommet de l’entrepreneuriat et partagée par l’ensemble de la communauté internationale, avant de préciser que pour le cas d’espèce, l’engagement est tributaire de la volonté politique des Etats à créer les conditions favorables à l’éclosion de l’entrepreneuriat féminin, à sa promotion et son renforcement. «Il ne fait aucun doute que ces conditions trouvent leur fondement primaire dans le statut accordé à la femme. Le Maroc s’est inscrit, depuis quelques décennies, dans une démarche progressive qui a permis à la femme d’évoluer et d’intégrer petit à petit différents secteurs de la vie publique, socioculturelle, économique et politique», a-t-elle ajouté, tout en soulignant que «les femmes ont joué un rôle central dans le développement du programme de l’INDH. Elles ont démontré tout leur savoir-faire. C’est ainsi que des milliers de femmes ont pu concrétiser leur esprit d’entrepreneuriat et ont créé des microentreprises et des coopératives soutenues par l’INDH, en bénéficiant de son financement et de celui des microcrédits ». Elle a également mis la lumière sur les fondements ancestraux de l’entrepreneuriat féminin au Maroc, qui existaient de tout temps dans la maison marocaine, dans les zones urbaines, comme dans les périmètres ruraux. «En plus de ses lourdes tâches ménagères, et avant même qu’elle ne soit visible sur la place publique, la femme marocaine s’adonnait au commerce et produisait divers articles. Il n’est donc pas surprenant que la promotion du produit du terroir et son succès actuel auprès des consommateurs nationaux comme étrangers doivent beaucoup à l’ingéniosité et au dynamisme de la femme marocaine », a-t-elle conclu.    
Pour sa part, la secrétaire d’Etat au commerce, Penny Pritzker, a précisé que depuis qu’elle a été nommée à ce poste, elle voyage dans le monde entier et a rencontré de nombreux ministres et chefs d’Etat qui lui posent toujours la question : comment encouragez-vous l’entrepreneuriat aux Etats –Unis ? 
« Les conversations commencent en général par comment mettre en place une infrastructure d’opportunité, dit-elle, tout en précisant que les pays ont besoin d’un système éducatif puissant qui donne aux étudiants la possibilité de penser plus large et de manière plus créative ». Penny Pritzker a, par ailleurs, fait savoir que « les entrepreneurs se développent lorsque le secteur privé et les universités de leurs pays ont des rapports étroits, de manière à ce que les idées puissent être véhiculées très rapidement et testées sur le marché. Ces pays ont également besoin de lois qui facilitent la vie des innovateurs afin qu’ils puissent lancer de nouvelles sociétés». 

DNES : Mehdi Ouassat

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