Marrakech a ravi encore une fois la vedette en présentant l’une de ses meilleures images à l’occasion de la première demi-finale qui devait initialement se jouer à Rabat entre le Real de Madrid et le club mexicain de Cruz Azul et qui a été finalement délocalisée à la ville ocre.
Des gradins combles à pratiquement une heure du coup d’envoi. Une ambiance qui a fait oublier à tout le monde les 15° Celsius enregistrés en cette soirée de fête qui, selon les vœux de tous les amateurs de football, effacera le mauvais souvenir du Complexe Moulay Abdellah.
Un spectacle comme jamais vu grâce à un public qui s’est fait madrilène en l’espace d’une rencontre dominée par les coéquipiers de Casillas. 34.862 spectateurs se sont déplacés, de toutes les régions du Maroc, et même d’ailleurs pour assister de près à la magie du football espagnol. Toutes les dispositions ont été prises pour réussir cet événement, et en effet c’était un succès sur tous les plans.
Au niveau de l’organisation, rien n’a été laissé au hasard, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du stade, à l’entrée comme à la sortie du public, avec une seule fausse note, comme à l’accoutumée d’ailleurs, le chemin du retour du stade qui connaît des bouchons insupportables.
Pour ce qui est de la rencontre, elle a connu un seul sens, celui de Jose Corona, le gardien de but mexicain. La première occasion a failli donner l’avantage aux madrilènes grâce à une action de Ronaldo, mais il a fallu attendre la 15ème minute pour voir Ramos ouvrir le score sur un coup de tête. Benzema, choisi d’ailleurs meilleur joueur du match, inscrit le deuxième but 20 minutes plus tard. L’attaquant de Cruz Azul, Hugo Pavone, avait la possibilité de réduire le score juste avant le repos après un penalty accordé par l’arbitre chilien Enrique Osses, mais son tir fut stoppé par Casillas.
En seconde mi-temps, la domination madrilène fut totale. La facilité avec laquelle les joueurs faisaient circuler la balle rendait le spectacle encore plus beau, et la difficulté des Mexicains à suivre le rythme du match montrait combien le jeu merengue était extraordinaire. Cette domination fut concrétisée à la 49e puis à la 72e minutes par deux autres buts signés Gareth Bale et Isco.
Ouzzine et Lakjaâ en ont pour leur grade
Le ministre de la Jeunesse et des Sports Mohamed Ouzzine et le président de la Fédération Royale marocaine de football, Fouzi Lakjaâ, n’ont pas échappé, mercredi, à la colère du public du Grand stade de Marrakech en essuyant des invectives de tous genres.
Il faut dire que les Marocains ne sont pas près d’oublier de sitôt le scandale de la pelouse du Complexe Moulay Abdellah, un navet que les responsables ont tenu à livrer au regard du monde entier.
Ledit complexe a une fois encore été fermé et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités. Pourvu que les enquêteurs aillent jusqu’au bout.
Ils ont dit
Lors de la conférence de presse d’après match, Carlo Ancelotti a déclaré que ses joueurs ont bien commencé le match, qu’ils étaient présents physiquement et moralement, que l’arrêt du penalty à la fin de la première mi-temps a motivé davantage les joueurs qui auraient pu vivre un autre scénario si le penalty avait été transformé. Il a ajouté qu’il était conscient du fait qu’il dispose des meilleurs joueurs pour le moment, et qu’il fallait soutenir cette qualité de jeu avec beaucoup d’effort, de volonté et de sérénité. Pour ce qui est de la blessure de Ramos, Ancelotti a tenu à rassurer tout le monde, affirmant que son joueur a besoin d’une journée ou deux de repos et qu’il sera présent lors du prochain match. Il a rappelé que l’objectif de toutes les composantes du club est de remporter cette Coupe pour finir l’année en beauté. Pour ce qui est de ses préférences quant à l’équipe qu’il souhaiterait affronter en finale, il a déclaré qu’il respectait tous ses adversaires, même s’il n’a d’yeux que pour le trophée. Quant au choix de la ville de Marrakech pour ce match, Ancelotti a dit qu’il avait l’impression de jouer à la maison, que la pelouse était impeccable et que le public, à qui il donne le mérite de la victoire, était tout simplement magnifique.
Pour Luis Fernando Tena, le coach de Cruz Azul, le match était difficile, car l’adversaire était de renommée mondiale. Il a reconnu que cette confrontation allait servir énormément ses joueurs qui ont besoin de pareils tests pour gagner en maturité et en confiance. Il a souligné que son équipe a encore un objectif à atteindre, celui d’occuper la troisième place.
Des gradins combles à pratiquement une heure du coup d’envoi. Une ambiance qui a fait oublier à tout le monde les 15° Celsius enregistrés en cette soirée de fête qui, selon les vœux de tous les amateurs de football, effacera le mauvais souvenir du Complexe Moulay Abdellah.
Un spectacle comme jamais vu grâce à un public qui s’est fait madrilène en l’espace d’une rencontre dominée par les coéquipiers de Casillas. 34.862 spectateurs se sont déplacés, de toutes les régions du Maroc, et même d’ailleurs pour assister de près à la magie du football espagnol. Toutes les dispositions ont été prises pour réussir cet événement, et en effet c’était un succès sur tous les plans.
Au niveau de l’organisation, rien n’a été laissé au hasard, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du stade, à l’entrée comme à la sortie du public, avec une seule fausse note, comme à l’accoutumée d’ailleurs, le chemin du retour du stade qui connaît des bouchons insupportables.
Pour ce qui est de la rencontre, elle a connu un seul sens, celui de Jose Corona, le gardien de but mexicain. La première occasion a failli donner l’avantage aux madrilènes grâce à une action de Ronaldo, mais il a fallu attendre la 15ème minute pour voir Ramos ouvrir le score sur un coup de tête. Benzema, choisi d’ailleurs meilleur joueur du match, inscrit le deuxième but 20 minutes plus tard. L’attaquant de Cruz Azul, Hugo Pavone, avait la possibilité de réduire le score juste avant le repos après un penalty accordé par l’arbitre chilien Enrique Osses, mais son tir fut stoppé par Casillas.
En seconde mi-temps, la domination madrilène fut totale. La facilité avec laquelle les joueurs faisaient circuler la balle rendait le spectacle encore plus beau, et la difficulté des Mexicains à suivre le rythme du match montrait combien le jeu merengue était extraordinaire. Cette domination fut concrétisée à la 49e puis à la 72e minutes par deux autres buts signés Gareth Bale et Isco.
Ouzzine et Lakjaâ en ont pour leur grade
Le ministre de la Jeunesse et des Sports Mohamed Ouzzine et le président de la Fédération Royale marocaine de football, Fouzi Lakjaâ, n’ont pas échappé, mercredi, à la colère du public du Grand stade de Marrakech en essuyant des invectives de tous genres.
Il faut dire que les Marocains ne sont pas près d’oublier de sitôt le scandale de la pelouse du Complexe Moulay Abdellah, un navet que les responsables ont tenu à livrer au regard du monde entier.
Ledit complexe a une fois encore été fermé et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités. Pourvu que les enquêteurs aillent jusqu’au bout.
Ils ont dit
Lors de la conférence de presse d’après match, Carlo Ancelotti a déclaré que ses joueurs ont bien commencé le match, qu’ils étaient présents physiquement et moralement, que l’arrêt du penalty à la fin de la première mi-temps a motivé davantage les joueurs qui auraient pu vivre un autre scénario si le penalty avait été transformé. Il a ajouté qu’il était conscient du fait qu’il dispose des meilleurs joueurs pour le moment, et qu’il fallait soutenir cette qualité de jeu avec beaucoup d’effort, de volonté et de sérénité. Pour ce qui est de la blessure de Ramos, Ancelotti a tenu à rassurer tout le monde, affirmant que son joueur a besoin d’une journée ou deux de repos et qu’il sera présent lors du prochain match. Il a rappelé que l’objectif de toutes les composantes du club est de remporter cette Coupe pour finir l’année en beauté. Pour ce qui est de ses préférences quant à l’équipe qu’il souhaiterait affronter en finale, il a déclaré qu’il respectait tous ses adversaires, même s’il n’a d’yeux que pour le trophée. Quant au choix de la ville de Marrakech pour ce match, Ancelotti a dit qu’il avait l’impression de jouer à la maison, que la pelouse était impeccable et que le public, à qui il donne le mérite de la victoire, était tout simplement magnifique.
Pour Luis Fernando Tena, le coach de Cruz Azul, le match était difficile, car l’adversaire était de renommée mondiale. Il a reconnu que cette confrontation allait servir énormément ses joueurs qui ont besoin de pareils tests pour gagner en maturité et en confiance. Il a souligné que son équipe a encore un objectif à atteindre, celui d’occuper la troisième place.
C'est 3 à 0 pour la Renaissance Marocaine de Berkane
