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Le fameux «Much loved» de Nabil Ayouch continue de faire parler de lui un peu partout dans le monde. Présenté au dernier Festival de Cannes, ce film qui traite du problème de la prostitution au Maroc à travers le portrait de plusieurs femmes a entraîné de vives réactions dans le Royaume, à l’encontre du réalisateur et de son actrice principale, Loubna Abidar.
Interdit de projection par le gouvernement marocain, «Much loved» comporterait selon, le ministère de la Communication, «un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, et une atteinte flagrante à l’image du Royaume». Une association marocaine a même affirmé avoir décidé de porter plainte «à la fois contre Nabil Ayouch, Loubna Abidar et tous ceux qui ont contribué au film».
Si certains ont émis des critiques acerbes contre le film et l’ont condamné fermement depuis la mise en ligne de quelques-unes de ses scènes sur YouTube. D’autres considèrent que nul n’a le droit de censurer une œuvre de création, et condamnent fermement l’exploitation politicienne par certaines parties du film de Nabil Ayouch, et ce dans l’objectif de faire valoir leurs thèses conservatrices et rétrogrades qui portent atteinte à la liberté d’expression dans le Royaume.
Dans ce contexte, près de quatre-vingts cinéastes et producteurs travaillant en France ont dénoncé, vendredi, la censure visant cette œuvre cinématographique. Les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne et Lucas Belvaux, ainsi que Arnaud Desplechin, Laurent Cantet, Pascale Ferran, Costa-Gavras, Michel Hazanavicius, Riad Sattouf et le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun figurent parmi les premiers signataires d’une pétition de «soutien» au réalisateur et à son actrice principale, Loubna Abidar. «Cette interdiction encourage les pires attaques des courants conservateurs marocains envers le film, Nabil Ayouch et Loubna Abidar faisant l’objet de menaces de mort sur les réseaux sociaux», souligne la pétition signée par les cinéastes et les producteurs. «De toute évidence, ce film sur le milieu de la prostitution à Marrakech montre une réalité que les autorités marocaines refusent de regarder en face. Pourtant, cette réalité niée ne sera modifiée en rien par cet acte de censure délibérée», ajoutent les signataires qui «condamnent cette interdiction avec la plus grande fermeté». Les cinéastes et producteurs dénoncent également «l’obscurantisme et les violentes atteintes à la liberté que cette interdiction constitue: atteinte à la liberté d’expression, atteinte à la liberté du metteur en scène d’exposer son travail, atteinte à la liberté des spectateurs qui ne peuvent avoir accès au film dans les salles de cinéma marocaines», précise-t-on dans ladite pétition. Rappelons que suite à la reprise par des utilisateurs des réseaux sociaux et certains sites électroniques d’un article qui dénature un texte déjà publié dans l’un des sites électroniques français connus, et ce dans le but d’alléguer que le ministère de la Communication a enfin autorisé la projection du film de Nabil Ayouch, en se basant sur une prétendue source au Centre cinématographique marocain (CCM), le ministère de la Communication précise que les responsables du CCM démentent de façon catégorique avoir fait une déclaration à ce sujet ou allant dans ce sens. «La décision des autorités marocaines compétentes de ne pas autoriser la projection du long-métrage «Much Loved» est toujours en vigueur», a indiqué le ministère de la Communication.
Interdit de projection par le gouvernement marocain, «Much loved» comporterait selon, le ministère de la Communication, «un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, et une atteinte flagrante à l’image du Royaume». Une association marocaine a même affirmé avoir décidé de porter plainte «à la fois contre Nabil Ayouch, Loubna Abidar et tous ceux qui ont contribué au film».
Si certains ont émis des critiques acerbes contre le film et l’ont condamné fermement depuis la mise en ligne de quelques-unes de ses scènes sur YouTube. D’autres considèrent que nul n’a le droit de censurer une œuvre de création, et condamnent fermement l’exploitation politicienne par certaines parties du film de Nabil Ayouch, et ce dans l’objectif de faire valoir leurs thèses conservatrices et rétrogrades qui portent atteinte à la liberté d’expression dans le Royaume.
Dans ce contexte, près de quatre-vingts cinéastes et producteurs travaillant en France ont dénoncé, vendredi, la censure visant cette œuvre cinématographique. Les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne et Lucas Belvaux, ainsi que Arnaud Desplechin, Laurent Cantet, Pascale Ferran, Costa-Gavras, Michel Hazanavicius, Riad Sattouf et le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun figurent parmi les premiers signataires d’une pétition de «soutien» au réalisateur et à son actrice principale, Loubna Abidar. «Cette interdiction encourage les pires attaques des courants conservateurs marocains envers le film, Nabil Ayouch et Loubna Abidar faisant l’objet de menaces de mort sur les réseaux sociaux», souligne la pétition signée par les cinéastes et les producteurs. «De toute évidence, ce film sur le milieu de la prostitution à Marrakech montre une réalité que les autorités marocaines refusent de regarder en face. Pourtant, cette réalité niée ne sera modifiée en rien par cet acte de censure délibérée», ajoutent les signataires qui «condamnent cette interdiction avec la plus grande fermeté». Les cinéastes et producteurs dénoncent également «l’obscurantisme et les violentes atteintes à la liberté que cette interdiction constitue: atteinte à la liberté d’expression, atteinte à la liberté du metteur en scène d’exposer son travail, atteinte à la liberté des spectateurs qui ne peuvent avoir accès au film dans les salles de cinéma marocaines», précise-t-on dans ladite pétition. Rappelons que suite à la reprise par des utilisateurs des réseaux sociaux et certains sites électroniques d’un article qui dénature un texte déjà publié dans l’un des sites électroniques français connus, et ce dans le but d’alléguer que le ministère de la Communication a enfin autorisé la projection du film de Nabil Ayouch, en se basant sur une prétendue source au Centre cinématographique marocain (CCM), le ministère de la Communication précise que les responsables du CCM démentent de façon catégorique avoir fait une déclaration à ce sujet ou allant dans ce sens. «La décision des autorités marocaines compétentes de ne pas autoriser la projection du long-métrage «Much Loved» est toujours en vigueur», a indiqué le ministère de la Communication.