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​Les paradoxes d’Autoroutes du Maroc perturbent la circulation

Au lieu de décongestionner, la carte Jawaz pose problème


M.J.K
Mardi 31 Mars 2015

​Les paradoxes d’Autoroutes  du Maroc perturbent la circulation
Lorsqu’en janvier dernier, à l’annonce de baisses du carburant, ADM en profitait et nous faisait avaler une bien belle couleuvre en guise d’une hausse moyenne de quelque 9% à ses différents péages, nous autres usagers des autoroutes, on se disait qu’à cette chose peut-être que malheur était bon car quelque part l’on pourrait bénéficier, à défaut de nouvelles infrastructures et leur développement, tout au moins d’une amélioration des services. Que nenni !
Sur le terrain et à part le constat de la seule piètre gestion dans le but de renflouer des caisses laissées vides dont on ne sait pas trop le pourquoi d’ailleurs, aucune visibilité ne vient étayer les bonnes intentions des administrateurs de nos bitumes. Les services proposés à une ou deux exceptions près, restent pratiquement identiques à ceux d’antan. Aussi, on ne saurait s’expliquer, un trimestre après, cette augmentation subite des tarifs.
Même la seule vraie innovation dans cette navigation à vue, la petite  révolution orange du nom du service Jawaz qui longtemps s’est fait attendre (projet annoncé en 2011 et mis en place vers mai 2014) s’est avérée in fine n’être qu’un trompe-l’œil. Une fois de plus, l’expérience démontre la mauvaise appréciation de la réalité du terrain, ici-bled, par ADM. On est loin du fameux ‘’free-flow’’ ciblé par le gestionnaire du bitume payant. 
Si les rares utilisateurs bénéficiant du tag peuvent s’enorgueillir   de franchir les péages sans perte de temps, ce n’est pas le cas des autres automobilistes qui, souvent aux bifurcations, sont obligés d’attendre parfois longtemps que se libère la seule voie restante sur les deux existantes. 
La raison d’être d’une autoroute, ce sont la rapidité, la fluidité des passages, le décongestionnement et autres avantages permettant un minimum de confort dans la conduite. La vitesse moyenne autorisée par rapport au réseau routier (les nationales et secondaires) est d’au moins de 40 km/h, l’automobiliste y recherchant surtout  un gain de temps. 
Maintenant, si à chaque péage, on subit une attente de quelque cinq minutes, cela fait désordre. Sur d’exemple, le parcours Mohammedia-Est à l’aéroport Mohammed V -les voies menant normalement aux aéroports dans le monde ne sont pas ou rarement payantes- comprenant trois arrêts, cela fait un bon quart d’heure de perdu. 
A l’heure où sous d’autres cieux le débat de la gratuité des autoroutes est ouvert, au regard des bénéfices générés par ADM, il est comme un paradoxe... 


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