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Les pirates informatiques qui ont frappé Sony Pictures ont adressé de nouvelles menaces mardi à ceux qui iront voir le film sur Kim Jong-Un "L'interview qui tue!", produit par le studio poids lourd d'Hollywood, évoquant même les attentats du 11 septembre.
Ces menaces, minimisées par les autorités américaines, interviennent alors que d'anciens salariés de Sony Pictures Entertainment (SPE) ont annoncé avoir déposé une plainte en nom collectif contre le studio de cinéma et de télévision qu'ils accusent de ne pas avoir protégé leurs informations personnelles lors de l'attaque informatique survenue fin novembre.
Dans un nouveau communiqué, le groupe GOP ("Les gardiens de la paix"), qui a revendiqué l'énorme piratage du 24 novembre, annonce le début d'un "cadeau de Noël", avec la mise en ligne de nouveaux extraits de mails personnels du directeur général de SPE, Michael Lynton.
Les pirates informatiques menacent en particulier les cinéphiles désireux d'aller voir le film "L'interview qui tue!", une comédie sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, produit par Sony.
"Nous allons vous montrer clairement dans tous les lieux où «L'interview qui tue! » sera diffusé, notamment lors de l'avant-première, à quel destin tragique sont voués ceux qui cherchent à se moquer de la terreur", dit ainsi dans un mauvais anglais le communiqué de GOP reproduit par plusieurs médias américains, dont le Los Angeles Times.
"Bientôt le monde verra quel mauvais film Sony Pictures Entertainment a fait. Le monde sera plein de craintes", ajoutent les pirates de GOP. "Rappelez-vous le 11 septembre 2001. Nous vous recommandons de vous tenir à distance de ces endroits (où le film sera montré). Et si votre maison est à proximité, vous devriez partir. Tout ce qui va se passer dans les prochains jours sera dû à la cupidité de SPE. Le monde entier dénoncera Sony", concluent les pirates informatiques.
Le département d'Etat américain a cependant tempéré ces menaces: "Il n'y a pas de menace crédible pour le moment", a ainsi déclaré sa porte-parole Jennifer Psaki.
"Je pense que c'est une comédie que les Américains peuvent aller voir aux alentours de Noël. C'est à eux de faire leur choix", a-t-elle ajouté sur CNN.
"Le film ne représente bien évidemment pas le point de vue des Etats-Unis. Ce n'est pas un documentaire à propos de nos relations, donc honnêtement ce n'est pas un sujet sur lequel nous prenons position".
Ces menaces, minimisées par les autorités américaines, interviennent alors que d'anciens salariés de Sony Pictures Entertainment (SPE) ont annoncé avoir déposé une plainte en nom collectif contre le studio de cinéma et de télévision qu'ils accusent de ne pas avoir protégé leurs informations personnelles lors de l'attaque informatique survenue fin novembre.
Dans un nouveau communiqué, le groupe GOP ("Les gardiens de la paix"), qui a revendiqué l'énorme piratage du 24 novembre, annonce le début d'un "cadeau de Noël", avec la mise en ligne de nouveaux extraits de mails personnels du directeur général de SPE, Michael Lynton.
Les pirates informatiques menacent en particulier les cinéphiles désireux d'aller voir le film "L'interview qui tue!", une comédie sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, produit par Sony.
"Nous allons vous montrer clairement dans tous les lieux où «L'interview qui tue! » sera diffusé, notamment lors de l'avant-première, à quel destin tragique sont voués ceux qui cherchent à se moquer de la terreur", dit ainsi dans un mauvais anglais le communiqué de GOP reproduit par plusieurs médias américains, dont le Los Angeles Times.
"Bientôt le monde verra quel mauvais film Sony Pictures Entertainment a fait. Le monde sera plein de craintes", ajoutent les pirates de GOP. "Rappelez-vous le 11 septembre 2001. Nous vous recommandons de vous tenir à distance de ces endroits (où le film sera montré). Et si votre maison est à proximité, vous devriez partir. Tout ce qui va se passer dans les prochains jours sera dû à la cupidité de SPE. Le monde entier dénoncera Sony", concluent les pirates informatiques.
Le département d'Etat américain a cependant tempéré ces menaces: "Il n'y a pas de menace crédible pour le moment", a ainsi déclaré sa porte-parole Jennifer Psaki.
"Je pense que c'est une comédie que les Américains peuvent aller voir aux alentours de Noël. C'est à eux de faire leur choix", a-t-elle ajouté sur CNN.
"Le film ne représente bien évidemment pas le point de vue des Etats-Unis. Ce n'est pas un documentaire à propos de nos relations, donc honnêtement ce n'est pas un sujet sur lequel nous prenons position".