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Mais quand les représentants politiques cessent d’utiliser un vocabulaire évoquant la coopération, leur popularité diminue, selon cette étude effectuée sur 124 millions de mots utilisés lors de débats à la Chambre des représentants pendant près de deux décennies.
“Les mots les plus susceptibles de générer des opinions positives sont: gentil, impliquer, éduquer, contribuer, soucieux, donner, confiance et coopérer”, a précisé l’étude réalisée par des chercheurs canadiens et allemands et publiée dans les Comptes-rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS).
Les chercheurs ont utilisé des logiciels qui ont analysé 123.927.807 morts prononcés à la Chambre des représentants entre 1996 et 2014. Ils ont recensé par ordinateur les marqueurs linguistiques des mots faisant partie du “langage empathique”, dont le sens se soucie du bien commun.
Puis les chercheurs ont comparé les niveaux d’utilisation de ce langage aux niveaux d’opinions positives à l’égard du Congrès, et ils ont découvert un “lien frappant”.
“Les opinions positives ont atteint un sommet après le 11-Septembre, puis ont baissé les sept années suivantes avant de remonter légèrement après la crise financière de 2008, et de diminuer à nouveau”, résume l’étude. Or “le langage empathique suit une trajectoire quasi similaire”.
En 2002, les opinions positives à l’égard du Congrès sont au plus haut (84%) mais, en 2013, elles atteignent un plus bas de 10%.
Entre 2002 et 2014, l’utilisation de mots à caractère empathique a diminué de 20% tandis que les opinions positives à l’égard du Congrès ont chuté de 75%.