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Abdelhak El Mabchour a ainsi critiqué, au nom du groupe de l’USFP au Conseil de la ville, le fait d’avoir passé sous silence les augmentations « illégales » du prix du ticket de bus par les compagnies opérant à Casablanca. « Est-ce que le Conseil de la ville a approuvé cette augmentation ? », s’est-il interrogé avant d’ajouter qu’il aurait fallu que les responsables de ces compagnies soient convoqués par « le parlement » de la ville pour expliquer les raisons de cette décision qui porte atteinte, selon le conseiller ittihadi, au pouvoir d’achat des Casablancais. Il a également déploré le refus du président du Conseil de la ville d’inscrire à l’ordre du jour la question des biens de la ville. « On vous a adressé une lettre en juillet dernier pour vous demander d’inclure à l’ordre du jour du Conseil la question des 21 dossiers concernant les biens de Casablanca mais en vain alors qu’il s’agit de l’argent public », a-t-il souligné. Et de marteler: « Il est déplorable que les responsables de la ville de Casablanca considèrent les élus comme une machine à voter ».
L’intervention d’Abdelmalek Khaili, au nom du PJD pourtant parti qui prend part à la gestion de la ville, a été sur la même longueur d’onde puisqu’il a critiqué le fait que l’ordre du jour de la session ne contenait pas de points intéressant les habitants de la ville à l’instar de ceux concernant le transport urbain ou le secteur de l’assainissement.
Mohamed Kebbaj du Parti de l’Istiqlal a, pour sa part, critiqué l’absence de concertation avec les groupes politiques siégeant au Conseil de la ville, ajoutant que les habitants de la capitale économique sont à la fois honorés par la présence de S.M le Roi dans leur ville et déçus par le travail accompli par le Conseil de celle-ci.
Par ailleurs, toutes les interventions des groupes politiques composant le Conseil de la ville ont mis en exergue les projets importants que S.M le Roi Mohammed VI a inaugurés récemment dans la capitale économique du Royaume en approuvant à l’unanimité les dix conventions y afférents.
Il s’agit notamment de la convention relative à la construction des équipements publics projetés dans le cadre des opérations de lutte contre l’habitat précaire, de celle relative au programme régional intégré de mise à niveau social, d’une convention relative à l’aménagement de la voirie et des infrastructures routières et à l’amélioration des conditions de circulation, de la convention relative à la réhabilitation et à la sauvegarde du patrimoine, de la convention relative à la restructuration des quartiers sous-équipés, de la convention relative au marketing et à la promotion territoriale, de la convention relative à la mise à niveau des infrastructures culturelles, sportives et d’animation, de la convention relative à la mobilité et à l’amélioration du transport en commun, de la convention relative à l’harmonisation du périmètre de distribution d’eau, d’électricité et de gestion de l’assainissement, et de la convention relative à la mise en valeur du littoral du Grand Casablanca.