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Le projet, mené par le Centre international d'agriculture tropicale (Ciat) basé à Cali (sud-ouest), vise à préserver les cultures de haricot, surnommé "la viande des pauvres", en Amérique latine et en Afrique.
"Cette découverte pourrait s'avérer une bénédiction pour la production de haricots car nous sommes face à une situation calamiteuse", a expliqué Steve Beebe, responsable de l'étude, dans un communiqué du Groupement consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), dont est membre le Ciat.
Selon M. Beebe, le réchauffement global pourrait réduire, d'ici 2050, les surfaces de cultures des grains de 50%".
Les nouvelles espèces de haricot sont susceptibles de "supporter le pire scénario dans lequel l'accumulation des gaz à effet de serre causerait un réchauffement moyen de 4 degrés", précise l'auteur de l'étude.
Ces nouveaux haricots ont été obtenus à partir de croisement entre des grains traditionnels et une espèce appelée "tepary", utilisée depuis l'époque précolombienne dans certaines régions d'Amérique.
Certains haricots ont en outre été modifiés afin d'être plus riches en fer, bienfait supplémentaire pour le consommateur.
Selon les chercheurs colombiens, ces nouvelles espèces vont être à présent testées dans des pays d'Amérique centrale comme le Costa Rica et d'Afrique comme le Mozambique.
Les haricots constituent la base alimentaire de plus de 400 millions de personnes dans les pays en voie de développement, selon le CGIAR.