​Des auteurs, marocains et étrangers, s’interrogent sur le devenir de leurs sociétés à l’ère de la technologie et des armes à feu


Vendredi 20 Février 2015

​Des auteurs, marocains et étrangers, s’interrogent sur le devenir de leurs sociétés à l’ère de la technologie et des armes à feu
«Les territoires de l’écriture: Quand la politique s’invite en littérature», est l’intitulé d’un ouvrage collectif, paru aux Publications de l’Université internationale de Rabat (UIR), où vingt-trois auteurs sont invités à réfléchir sur le devenir de leurs sociétés, et s’ils ne peuvent pallier tous les maux, leurs combats à travers leurs écrits restent néanmoins “nécessaires” à l’aune de la technologie et des armes à feu.
Des écrits d’auteurs venant du Maroc et de l’étranger ont été réunis et présentés par le directeur du pôle Langues cultures et civilisations, Mustapha Bencheikh et déclinés en plusieurs thématiques classées en trois rubriques, à savoir. «Les intellectuels au défi de la politique», «L’engagement en question»  et «L’écriture en résistance». Y trouve-t-on, entre autres, des textes de Mustapha Bencheikh , Abdellah Besmaïn, Luc Desland, Yves, Joseph Anniman, Khireddine Mourad.
«Vingt-trois textes composent cet ouvrage que nous avons essayé de classer en trois thématiques tout en sachant ce qu’un classement peut parfois susciter comme commentaires », explique Mustapha Bencheikh dans préface du livre. «Mais pour faciliter une lecture transversale si souvent de mise dans ce type d’ouvrage, pour donner à ce collectif plus de fluidité et montrer en quoi l’écriture ne peut être saisie de manière monolithique, nous avons accepté de courir ce risque », poursuit-il, tout en précisant que si ces vingt-trois textes ont beaucoup de choses en commun, ils permettent également d’élargir le champ de réflexion et confèrent à chaque auteur une patine particulière qui situe le lieu d’où il parle et comment il parle. «Ces territoires d’énonciation sont naturellement pluriels et s’inscrivent dans une logique d’échange et de compréhension sans que ne soit remise en cause la volonté de chacun d’interroger, d’alerter, en un mot de douter », conclut le directeur du pôle Langues cultures et civilisations.


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