​Comme prévu, le Raja rejoint le club des grosses écuries de la Ligue des champions

Tout comme le Maghreb de Tétouan, le Raja de Casablanca est parvenu, dimanche, à franchir le cap d’entrée de la Ligue africaine des clubs champions. Pour le compte du match retour du tour préliminaire de la C1 continentale, les Verts ont forcé le nul, deux partout, à Pointe-Noire devant les Congolais des Diables Noirs, sachant que le match aller s’était soldé sur un large succès des Casablancais par 4 à 0. Les Verts avaient fait donc l’essentiel à domicile pour éviter toute vilaine surprise au cours de cette seconde manche. D’ailleurs, ils étaient les premiers à ouvrir la marque par Mabide à trois minutes de la fin de la première période, avant qu’Osaguona ne corse l’addition à l’heure de jeu. 
A six à zéro, les carottes étaient bien cuites pour les Congolais qui ont eu mérite de ne pas baisser les bras et d’inscrire deux buts pour sauver l’honneur face à un Raja, double lauréat de l’épreuve et qui entretient l’espoir légitime de rectifier le tir et d’aller le plus loin possible en cette Ligue des champions, édition 2015.
Entame donc pleinement réussie des Rajaouis pour qui les choses sérieuses devront commencer au prochain tour où ils seront à l’épreuve de la formation sud-africaine de Kaizer Chiefs, une habituée de la compétition africaine.
Comme précité, le MAT est parvenu samedi à domicile à baliser son chemin pour le tour des seizièmes de finale de la Ligue des champions après avoir éliminé le club malien du Cercle Olympique de Bamako. 
Défaits à l’aller par 2 à 0, les Tétouanais ont renversé la tendance au match retour, scellant le sort de cette explication sur la marque de trois buts nets, grâce aux réalisations de Mohsine Iajour, Mohamed Aberhoun et Zouhir Naïm. Notons au passage que le score aurait pu être beaucoup plus élevé si Iajour n’avait pas raté un penalty. Le MAT qui en est à sa deuxième participation en Ligue des champions aspire à faire mieux cette fois-ci et à honorer son standing de champion du Maroc. Pour ce faire, il devra, le 14 de ce mois bien, négocier l’étape du premier tour où il a hérité du club nigérian de Kano Pillars, un abonné des joutes africaines.  Si en Ligue des champions, les deux clubs marocains engagés ont tiré leur épingle du jeu, ce n’est aucunement le cas en Coupe de la CAF. La Renaissance de Berkane, néophyte du concours, a été stoppée net au tour inaugural par le club Onze Créateurs du Mali, vainqueur, samedi à Bamako, par 1 à 0. Alors qu’à l’aller, la RSB s’était imposée sur le score étriqué de 2 à 1.Une élimination qui devrait rester en travers de la gorge des Berkanis qui n’ont concédé le but qu’aux ultimes souffles de cette rencontre où l’arbitrage, d’après le coach Abderrahim Taleb, a tout fait pour que ses poulains perdent la partie.
La RSB hors course, seul le FUS, exempt du tour préliminaire, pourra poursuivre la campagne continentale pour rencontrer au first tour le club du Port du Togo.  

La FRMF devrait revenir sur sa décision de saisir le TAS

La FRMF pourrait retirer son appel présenté devant le TAS (Tribunal arbitral du sport) suite aux sanctions de la CAF disqualifiant le Maroc pour les deux prochaines éditions de la CAN 2017 et 2019.
D’après certaines sources, la décision de ne plus saisir le TAS est justifiée par le coût financier élevé de la procédure. Il se laisse entendre que rien que les honoraires de l’avocat chargé de défendre le dossier marocain sont estimés à 10 millions de dirhams.
Sauf qu’il n’y a pas que le volet coût. Ce qui pourrait justifier davantage la décision de ne plus interjeter recours auprès du TAS est le risque que court la FRMF au cas où le Tribunal arbitral du sport confirmerait la décision du Comité exécutif de la CAF. De ce fait, tant qu’un terrain d’entente pourrait être trouvé entre la Fédération marocaine et la Confédération africaine, cela reste une option à exploiter.