-
L’EN olympique en stage de préparation au Complexe Mohammed VI
-
Bilal El Khannouss en lice pour le Soulier d'Ébène
-
Marrakech : Les 11èmes Jeux nationaux SOM se poursuivent dans plusieurs disciplines
-
12ème but d’En-Nesyri en Liga
-
Lalla Soumaya El Ouazzani préside à Marrakech la cérémonie d’ouverture des 11èmes Jeux nationaux Special Olympics Maroc
En responsables avisés, craignant pour la santé de leurs citoyens, ils n’ont pas hésité à annuler cette compétition à la veille de sa tenue. L’édition 2014 était prévue du 22 au 29 novembre courant, mais devant l’ampleur de l’épidémie, les autorités togolaises n’ont pris aucun risque, annonçant l’annulation et non pas le report de l’épreuve.
Il faut dire que les chiffres du dernier bilan rendu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) donnent froid au dos. Arrêté le 16 novembre courant, le rapport fait état de 5.420 décès dans six pays d'Afrique, plus les Etats-Unis et l'Espagne, sur un nombre total de 15.145 personnes infectées par le virus.
Ayant atteint ce niveau macabre, on ne peut plus badiner avec cette pandémie, sauf pour la Confédération africaine de football qui, apparemment, fonce droit au mur en voulant une CAN aux dates initiales du 17 janvier au 8 février prochain. Un tournoi qui aura lieu bien loin du Maroc, Dieu merci; mais du côté de la Guinée Equatoriale, pays retenu à la rescousse par la CAF, n’en déplaise à de larges couches de la population et de l’opposition équato-guinéennes.
Les mesures de fortune prises par Malabo après avoir hérité de l’organisation de cette 30ème Coupe d’Afrique sont le recrutement de 50 médecins cubains et l’interdiction d’entrer en Guinée Equatoriale aux personnes ayant passé ou séjourné dans les pays infectés par le virus.
Et c’est d’ailleurs cette interdiction d’entrer au pays qui a été retenue comme l’un des arguments de la position marocaine quant à la requête du report de la CAN. A cet effet, le communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports, réitérant la demande de l’ajournement de la Coupe d’Afrique, émis le 9 novembre courant, avait souligné que «la décision du Maroc est également motivée par des raisons humanitaires puisqu'il est de notre responsabilité d'accueillir tous les supporters et nos hôtes dans les meilleures conditions conformément à la culture d'hospitalité et aux traditions marocaines ». Et d’ajouter que «le Maroc juge inapproprié de se voir contraint, dans le cadre de la mise en œuvre de mesures préventives, de refuser l'entrée sur son territoire à des concitoyens africains, en particulier ceux provenant des pays touchés par le virus Ebola, eu égard aux relations de fraternité et de bon voisinage excellentes qui lient le Royaume du Maroc aux pays africains».
Comme précité, en coordination avec l’Organisation mondiale de la Santé et en association avec des grandes stars du ballon rond, la FIFA a lancé en ce début de semaine une campagne de sensibilisation et de prévention contre le virus Ebola, se fixant comme objectif «la lutte contre l'épidémie, la mise en œuvre des mesures préventives contre ce virus mortel et la sensibilisation de l'opinion publique à sa dangerosité ».
En attendant, le bras de fer devra se poursuivre entre le Maroc et la CAF qui, comme première sanction, a disqualifié le Onze national des phases finales de la CAN 2015. Ce qui est tout à fait normal, mais il reste une longue bataille juridique où le Maroc doit prouver que sa position se limitait au report et non à l’annulation du tournoi. Une différence de taille qui veut dire que les sanctions n’ont pas leur raison d’être.