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“Missa” : L'absurde dévoilé
L’ouvrage intitulé "Une vie de colon à Mazagan. Agriculteurs étrangers en Doukkala" du chercheur Mustapha Jmahri vient d’être traduit en arabe et publié dans les éditions Azzamane à Rabat. Le traducteur Mostafa Taouby, professeur à l'Université d'Agadir, a consacré deux ans à ce travail. La préface de l’édition arabe est du professeur-doyen Ahmed Belcadi. Cet ouvrage publié en français en 2012 avec une préface de Fouad Laroui essaye de lever le voile sur un aspect de l’histoire du Maroc contemporain resté quelque peu marginalisé, et, par conséquent, mal ou peu compris. Après avoir expliqué la terminologie du mot « colon » et sa connotation emblématique, l’auteur retrace l’histoire de la propriété étrangère dans les Doukkala depuis la Conférence de Madrid en 1880 jusqu’à la fin de la reprise des terres par le Maroc dans les années 1970. Au fil de ces années, toute la région des Doukkala connaîtra, selon l’auteur, l’installation de colons en majorité français mais aussi espagnols, italiens, belges, grecs, et suisses. L’approche méthodologique suivie par l’auteur associe trois éclairages : historique, mémoriel et documentaire. Le livre comporte une vingtaine de témoignages d’anciens colons français, suisses et belges. Les témoignages sont émaillés de plusieurs événements et faits sociaux, géographiques, économiques, politiques ou naturels qui sont susceptibles d’enrichir la connaissance sur la région des Doukkala lors de la période abordée. L’ouvrage comporte aussi la liste nominative des colons de la région des Doukkala ainsi que plusieurs photos. La photo de couverture date de septembre 1933 et représente une réunion de quelques colons des Doukkala avec le caïd Ali Ben Derkaoui.