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Avec son long métrage, “Chaibia, la paysanne des arts”, projeté, dans le cadre de la compétition officielle du long métrage du 16ème Festival national du film de Tanger, le jeune réalisateur Youssef Britel dresse un portrait haut en couleur de l’artiste peintre, icône de l’art naïf au Maroc, feue Chaibia Talal.
Après dix courts-métrages, Youssef Britel a choisi le genre biographique pour son premier long métrage, rendant hommage ainsi, à une personnalité qui a marqué la mémoire collective nationale et qui a contribué à promouvoir l’image du Maroc à l’étranger en exposant ses toiles sur les cimaises des plus prestigieuses galeries du monde.
Le film, coécrit par David Villemin et Youssef Britel, retrace le parcours exceptionnel de cette artiste autodidacte depuis sa naissance en 1929 à Chtouka près d’El Jadida jusqu’à l’apogée de son art en 1986, en passant par les différentes étapes de sa vie. Jeune fille analphabète de la campagne qu’on qualifiait de “mahboula” (folle) en raison de son esprit rêveur, Chaibia se marie à 13 ans avec un vieil homme, et se retrouve veuve après avoir donné naissance à son fils unique El Houcine.
Elle mène ensuite une vie difficile et travaille comme femme de ménage pour subvenir aux besoins de son fils et lui permettre de suivre ses études. A la force de son courage, de sa persévérance et de sa détermination, elle a pu changer son destin et devenir l’une des artistes peintres les plus célèbres du 20ème siècle.
Le film “Chaibia, la paysanne des arts”, qui met en avant le succès de Chaibia et de son art naïf à l’étranger, notamment en Europe, pointe du doigt, en parallèle, le manque de reconnaissance pour cette artiste et la réticence à laquelle elle a fait face, quant à son talent, faisant même plusieurs fois l’objet de moqueries. A cet égard, le réalisateur, Youssef Britel a confié à la MAP qu’il a voulu faire ce film pour rendre hommage à Chaibia, faire connaître aux jeunes générations ce pan de la mémoire collective et véhiculer un message d’espoir à toutes les femmes, à travers l’histoire de Chaibia, qui a su vaincre tous les obstacles qui se sont dressés devant elle pour arriver à la gloire. “Pour réaliser cette œuvre, ma première source d’information a été El houcine, le fils de Chaibia qui s’est réjoui beaucoup de l’idée de faire un film sur la vie de sa regrettée mère”, a-t-il ajouté.
Après dix courts-métrages, Youssef Britel a choisi le genre biographique pour son premier long métrage, rendant hommage ainsi, à une personnalité qui a marqué la mémoire collective nationale et qui a contribué à promouvoir l’image du Maroc à l’étranger en exposant ses toiles sur les cimaises des plus prestigieuses galeries du monde.
Le film, coécrit par David Villemin et Youssef Britel, retrace le parcours exceptionnel de cette artiste autodidacte depuis sa naissance en 1929 à Chtouka près d’El Jadida jusqu’à l’apogée de son art en 1986, en passant par les différentes étapes de sa vie. Jeune fille analphabète de la campagne qu’on qualifiait de “mahboula” (folle) en raison de son esprit rêveur, Chaibia se marie à 13 ans avec un vieil homme, et se retrouve veuve après avoir donné naissance à son fils unique El Houcine.
Elle mène ensuite une vie difficile et travaille comme femme de ménage pour subvenir aux besoins de son fils et lui permettre de suivre ses études. A la force de son courage, de sa persévérance et de sa détermination, elle a pu changer son destin et devenir l’une des artistes peintres les plus célèbres du 20ème siècle.
Le film “Chaibia, la paysanne des arts”, qui met en avant le succès de Chaibia et de son art naïf à l’étranger, notamment en Europe, pointe du doigt, en parallèle, le manque de reconnaissance pour cette artiste et la réticence à laquelle elle a fait face, quant à son talent, faisant même plusieurs fois l’objet de moqueries. A cet égard, le réalisateur, Youssef Britel a confié à la MAP qu’il a voulu faire ce film pour rendre hommage à Chaibia, faire connaître aux jeunes générations ce pan de la mémoire collective et véhiculer un message d’espoir à toutes les femmes, à travers l’histoire de Chaibia, qui a su vaincre tous les obstacles qui se sont dressés devant elle pour arriver à la gloire. “Pour réaliser cette œuvre, ma première source d’information a été El houcine, le fils de Chaibia qui s’est réjoui beaucoup de l’idée de faire un film sur la vie de sa regrettée mère”, a-t-il ajouté.