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Michael Jackson revient sur le devant de la scène la semaine prochaine avec “Xscape”, deuxième album posthume depuis sa disparation en 2009, mieux accueilli par la critique que le précédent.
Quelques mois après la mort du “roi de la pop”, la maison de disques Sony et ses légataires avaient signé un accord d’un montant record, évalué à l’époque à plus de 200 millions de dollars par le Wall Street Journal. Il prévoyait la sortie de sept nouveaux albums en dix ans, mélangeant inédits et rééditions. Le premier de ces albums posthumes présenté comme inédit, “Michael”, publié fin 2010, a été éreinté par la critique sur fond de controverses autour de l’authenticité de la voix de Michael Jackson. A suivi l’édition marquant le 25ème anniversaire de “Bad” en 2012. “Xscape”, publié en début de semaine à travers le monde (lundi en France) est la troisième sortie d’album effectuée dans ce cadre.
Cinq ans après sa mort, Michael Jackson reste un “produit” extrêmement rentable. Selon le magazine américain Forbes, il est la célébrité décédée ayant “gagné“ le plus d’argent dans le monde l’an dernier. Ses héritiers ont empoché 160 millions de dollars en 2013 (après 145 millions de dollars l’année précédente et 170 millions de dollars en 2011).
Pour “Xscape”, L.A. Reid le patron d’Epic (filiale de Sony) a pioché dans quarante d’années d’archives du roi de la pop et n’a retenu que des titres pour lesquels Michael Jackson avait enregistré l’ensemble des parties vocales. Si les huit titres de “Xscape” sont des inédits au sens où ils ne figurent sur aucun enregistrement commercialisé à ce jour, six d’entre eux ont déjà émergé sous une forme ou une autre sur Internet par le passé.
Mais les versions enregistrées pour l’album ont été “modernisées” par un bataillon de producteurs au premier rang desquels figure Timbaland, star du R’n’B et proche collaborateur de Justin Timberlake et Beyoncé.