Vers l’instauration d’un modèle de développement durable dans les provinces du Sud


Par Brahim Lemfedel
Lundi 24 Novembre 2014

Vers l’instauration d’un modèle de développement  durable dans les provinces du Sud
Depuis le retour des provinces du Sud à la mère patrie en 1975, celles-ci connaissent, à l’instar de toutes les régions du Royaume, une dynamique réformiste sans précédent amorcée par Feu Hassan II, et consolidée avec vigueur par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette dynamique traduite par une politique volontariste affirmée, initiée par les hautes instances, a permis de développer un cadre économique propice à la création de richesses locales profitables à tous les Sahraouis. 
Aussi la sollicitude du Souverain à l’endroit de cette région n’est-elle pas une preuve sans ambages de la place de choix qu’occupe la question saharienne dans l’agenda Royal ? Le chantier de la régionalisation avancée procède, à cet effet, de cette dynamique. Lancé le 3 janvier 2010, le chantier précité érige la gouvernance territoriale en un principe sacro-saint, plaçant le Sahara parmi les premiers bénéficiaires. Le Souverain, à ce sujet, dans son discours adressé à la nation à l’occasion du 39ème anniversaire de la  Marche Verte en date du 6 novembre 2014 fait ressortir le caractère crucial de ce tournant historique pour l’avenir de cette région, « (...) car il s’agit de la mise en œuvre de la régionalisation avancée et du modèle de développement [des] provinces du Sud ». Et de souligner que « (...) la régionalisation à laquelle nous aspirons ne se réduit pas à des textes juridiques et au transfert, du centre vers les régions, des ressources matérielles et humaines. Nous voulons plutôt qu’elle soit fondée sur le patriotisme sincère impliquant un attachement sans faille à l’intégrité territoriale de notre pays».
Il s’agit de mettre en place un modèle maroco-marocain de régionalisation, mettant en valeur le patrimoine culturel et civilisationnel séculaire de tout un chacun. Cette reconfiguration de l’espace permet, non seulement d’être davantage à l’écoute des attentes des Sahraouis, mais également de façonner un nouveau modèle de développement économique et social des provinces du Sud, comme l’a d’ailleurs préconisé la note de cadrage du Conseil économique, social et environnemental (CESE), en janvier 2010, permettant ainsi l’éclosion de nouvelles élites, notamment parmi les jeunes et les femmes. Le CESE a lancé, à cet effet, dans les trois régions du Sud marocain, à savoir Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Guelmim-Smara et Oued Eddahab-Lagouira une série de consultations avec les populations locales, les élus locaux, et les représentants de la population civile pour, primo, dresser un diagnostic des dysfonctionnements socio-économiques, et secundo, mettre en place un modèle de développement novateur, avant-gardiste et réalisable.
Si la route demeure semée d’embûches, à cause des manœuvres dilatoires de la stratocratie polisarienne, malmenée par l’éclosion d’une opposition au sein des camps de Tindouf, le Maroc persiste et signe. Car comme l’avait souligné le Souverain, «nous croyons profondément dans la justesse de notre cause et du triomphe du droit et de la légitimité sur les velléités du séparatisme».
 


Lu 905 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.







L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          


Inscription à la newsletter



services