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“Une vie d’engagements à El-Jadida. Parcours militant de Mokhtar Timour», tel est le titre du livre qui vient de paraître à Casablanca dans la série Les cahiers d’El Jadida, le vingtième ouvrage de l’essayiste marocain Mustapha Jmahri.
Ce nouveau livre de 96 pages est consacré au militant Mokhtar Timour. Né en 1942, il fut tour à tour, à diverses étapes de sa vie, gardien de but de l’équipe de football du DHJ à la fin des années 50, militant du Parti communiste marocain, secrétaire régional du syndicat Union marocaine du travail (UMT) et technicien à l’Office national des irrigations (ONI). Dans son périple, Timour a approché autant de symboles de la vie politique et syndicale du Maroc tels Raymond Aubrac, Ali Yata, Paul Pascon, Mahjoub Benseddik, Abdelkrim Khatib, Mohammed Arsalane El Jadidi, Abdelkrim Benslimane et bien d’autres. Il s’agit, en somme, du témoignage palpitant d’un militant de base qui a ouvert les yeux dans la petite ville d’El-Jadida au temps du Protectorat et qui a eu le privilège d’accompagner les premières années tumultueuses de l’Indépendance.
Ce récit riche en détails qui s’étend sur plus d’un demi-siècle, sera utile aux chercheurs, aux historiens et aux lecteurs avides d’expérience et de connaissance. Le livre ne se contente pas de la simple narration de faits personnels mais cherche, selon son préfacier Abderrahim Bansar (membre du bureau politique du PPS), à mieux comprendre certaines pratiques qui entachent encore aujourd’hui la marche de quelques institutions sociales, politiques, syndicales et administratives.
Ce livre offre aussi un regard neuf sur ce parcours jalonné d’enseignements. Car selon la formule du sociologue Grigori Lazarev, auteur de la postface : «La vie de Timour nous montre en effet l’histoire des sans grade, celle qui ne fait pas la une des journaux et qui, pourtant, témoigne d’une réalité que, de l’extérieur, nous percevons mal. Mokhtar Timour est, à cet égard, un grand personnage de l’histoire sociale de son pays. Ses choix l’ont laissé du côté obscur. Il était bon de lui donner de la lumière».
L’aspect iconographique de l’ouvrage mérite une attention particulière car une quarantaine d’anciennes photos des protagonistes cités enrichissent et complètent le texte.
La couverture du livre est illustrée d’une photo montrant la célébration de la Fête du travail organisée par l’UMT à El-Jadida en 1984.
Ce nouveau livre de 96 pages est consacré au militant Mokhtar Timour. Né en 1942, il fut tour à tour, à diverses étapes de sa vie, gardien de but de l’équipe de football du DHJ à la fin des années 50, militant du Parti communiste marocain, secrétaire régional du syndicat Union marocaine du travail (UMT) et technicien à l’Office national des irrigations (ONI). Dans son périple, Timour a approché autant de symboles de la vie politique et syndicale du Maroc tels Raymond Aubrac, Ali Yata, Paul Pascon, Mahjoub Benseddik, Abdelkrim Khatib, Mohammed Arsalane El Jadidi, Abdelkrim Benslimane et bien d’autres. Il s’agit, en somme, du témoignage palpitant d’un militant de base qui a ouvert les yeux dans la petite ville d’El-Jadida au temps du Protectorat et qui a eu le privilège d’accompagner les premières années tumultueuses de l’Indépendance.
Ce récit riche en détails qui s’étend sur plus d’un demi-siècle, sera utile aux chercheurs, aux historiens et aux lecteurs avides d’expérience et de connaissance. Le livre ne se contente pas de la simple narration de faits personnels mais cherche, selon son préfacier Abderrahim Bansar (membre du bureau politique du PPS), à mieux comprendre certaines pratiques qui entachent encore aujourd’hui la marche de quelques institutions sociales, politiques, syndicales et administratives.
Ce livre offre aussi un regard neuf sur ce parcours jalonné d’enseignements. Car selon la formule du sociologue Grigori Lazarev, auteur de la postface : «La vie de Timour nous montre en effet l’histoire des sans grade, celle qui ne fait pas la une des journaux et qui, pourtant, témoigne d’une réalité que, de l’extérieur, nous percevons mal. Mokhtar Timour est, à cet égard, un grand personnage de l’histoire sociale de son pays. Ses choix l’ont laissé du côté obscur. Il était bon de lui donner de la lumière».
L’aspect iconographique de l’ouvrage mérite une attention particulière car une quarantaine d’anciennes photos des protagonistes cités enrichissent et complètent le texte.
La couverture du livre est illustrée d’une photo montrant la célébration de la Fête du travail organisée par l’UMT à El-Jadida en 1984.