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En se basant sur le dialecte utilisé dans ladite vidéo, les auteurs de ce carnage inqualifiable seraient des touristes originaires du Golfe. D’après certains médias, la partie de chasse a été organisée au profit de ces touristes khalijis par des tour-opérateurs. Même si, en réalité, les responsabilités sont partagées à la fois entre les agences de voyages, les touristes, ainsi que les administrations qui ont accordé le permis de port d’armes et celui de chasser. Sans oublier l’autorité chargée de contrôler le butin qui ne doit en aucun cas dépasser les 50 oiseaux par chasseur.
Une situation qui porte atteinte à l’image du pays en termes de protection et de sauvegarde de l’environnement, et qui est donc aux antipodes des déclarations de Robert Watson. En effet, le président de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques justifiait la tenue de la prochaine session de l’IPBES au Maroc en le décrivant comme « un pays magnifique, connu pour réussir l’organisation de grands événements planétaires portant sur le climat ». Certes, s’il est connu pour réussir l’organisation de grands évènements, à force d’autoriser ce genre de partie de chasse, le Maroc ne sera plus du tout magnifique, et encore moins un havre de paix pour les espèces qui y trouvent refuge, surtout que de nos jours, les espèces disparaissent à un rythme effrayant. Ce qui est justement le cas des oiseaux communs, dont font partie les tourterelles. Leur population est en train de fondre comme neige au soleil.
Le plus inquiétant est que la chute libre des espèces en général et des oiseaux communs en particulier dont le cas de la partie de chasse de Sidi Daoud, peut être imputée, entre autres, à une pratique qui se démocratise de plus en plus, à savoir le tourisme de chasse. Depuis quelques années, les trophées de chasse publiés sur le net se multiplient. Des comportements répréhensibles donnent ainsi de cette pratique une image négative. Toutefois, et malgré les campagnes d’opposition des groupes associatifs, dont les associations pour la défense des droits des animaux, on craint que le tourisme de chasse ait encore de beaux jours devant lui au grand dam des espèces terrestres et maritimes.