Autres articles
-
Célébration de la Journée internationale des monuments et des sites
-
La SNRT forme des étudiants de l’ISADAC aux métiers de la réalisation et la scénographie
-
Mohamed Mbarki : Le 4ème Salon maghrébin du livre d'Oujda propose une programmation innovante
-
"Lettres du Maghreb”: Conférence autour de la réalité du roman arabe
-
Colloque inaugural à Rabat de la 8ème Semaine de la langue espagnole au Maroc
La tradition du conte et les efforts d'une nouvelle génération de Marocains pour sauver cet héritage ayant fait la renommée de la place Jemaa El Fna a fait l'objet d'un article publié, mercredi, par le grand tirage brésilien "Folha de Sao Paulo". Dans cet article intitulé "Une nouvelle génération de Marocains tente de sauver la tradition du conte", le quotidien rapporte qu'avec l'arrivée de l'Internet, des smartphones et des haut-parleurs, la place Jemaa El Fna, jadis au cœur de la vie sociale de Marrakech, s'est transformée en attraction touristique, annonçant la disparition des conteurs. "Ce serait une histoire sans fin heureuse sans la contribution d'une nouvelle génération de Marocains, préoccupée par la disparition de leurs traditions, qui s'est organisée pour faire revenir les narrateurs à l'endroit qu'ils occupaient des décennies de cela", écrit le journaliste Diogo Bercito. "Aujourd'hui, il n’y a plus de cercles de conteurs. Il y a seulement des singes et des charmeurs de serpents ».
Ce n'est pas la culture marocaine", déplore Mehdi El Ghaly, l'un des représentants de Hikayat Morocco, un mouvement qui s'emploie à faire revivre la tradition du conte en se produisant en public et en organisant des ateliers thématiques. "Les gens connaissent le couscous mais la culture marocaine et la tradition sont transmises à travers les contes", a relevé le jeune Marocain, qui a grandi avec le souvenir de contes racontés sur la mythique place de la ville ocre. Selon lui, les contes traditionnels sont la clé pour comprendre la culture marocaine. "Folha de Sao Paulo" revient également sur l'expérience d'un autre groupe de conteurs qui se réunissent, chaque lundi et jeudi au Café Clock, à dix minutes de la place Jemaa El-Fna, avec le même objectif de maintenir en vie la tradition du conte dans les langues arabe, anglaise et française.
Comme son mentor Elzzarghani, le conteur en herbe Jawad El Bied a regretté le manque d'intérêt des jeunes pour la tradition, tandis que Malika Ben Allal l'une des premières femmes apprenties pour devenir conteur - une profession qui était par le passé l'apanage des hommes -, a affirmé que sa grand-mère est sa source d'inspiration pour préserver les contes. Se disant fier d'être reconnu pour son soutien à une tradition en voie de disparition, M. Richardson a affirmé que les contes font partie d'une expérience commune aux cultures. "Tout ce que nous avons hérité, nos mères nous l'ont transmis à travers les contes", a-t-il conclu.
Ce n'est pas la culture marocaine", déplore Mehdi El Ghaly, l'un des représentants de Hikayat Morocco, un mouvement qui s'emploie à faire revivre la tradition du conte en se produisant en public et en organisant des ateliers thématiques. "Les gens connaissent le couscous mais la culture marocaine et la tradition sont transmises à travers les contes", a relevé le jeune Marocain, qui a grandi avec le souvenir de contes racontés sur la mythique place de la ville ocre. Selon lui, les contes traditionnels sont la clé pour comprendre la culture marocaine. "Folha de Sao Paulo" revient également sur l'expérience d'un autre groupe de conteurs qui se réunissent, chaque lundi et jeudi au Café Clock, à dix minutes de la place Jemaa El-Fna, avec le même objectif de maintenir en vie la tradition du conte dans les langues arabe, anglaise et française.
Comme son mentor Elzzarghani, le conteur en herbe Jawad El Bied a regretté le manque d'intérêt des jeunes pour la tradition, tandis que Malika Ben Allal l'une des premières femmes apprenties pour devenir conteur - une profession qui était par le passé l'apanage des hommes -, a affirmé que sa grand-mère est sa source d'inspiration pour préserver les contes. Se disant fier d'être reconnu pour son soutien à une tradition en voie de disparition, M. Richardson a affirmé que les contes font partie d'une expérience commune aux cultures. "Tout ce que nous avons hérité, nos mères nous l'ont transmis à travers les contes", a-t-il conclu.