Un vibrant hommage à Abdelwahed Tétouani, le «Canari des Palais»


E.M
Vendredi 31 Juillet 2015

Le rossignol du Maroc des années soixante, Abdelwahed Tétouani, a retrouvé toute sa prestance lors de l’ouverture, lundi dernier à Rabat, de la 5ème édition du Festival Eté des Oudayas. Il a retrouvé également ses lettres de noblesse en étant accueilli avec une grande considération et beaucoup de respect dans une bâtisse monumentale qu’est l’Oudayas. Il a reçu ainsi le prestigieux Trophée du Festival de cette année, sculpté par le géant de la sculpture arabe Sahbi Chtioui. 
Cet hommage légitime est justifié à plus d’un titre, du fait que durant sa longue carrière artistique, ce chanteur de charme exceptionnel, alias « Canari des Palais », a été l’un des pionniers qui ont marqué la chanson marocaine à l’aube de l’indépendance du Royaume. Ayant conquis les faveurs de Feu SM le Roi Hassan II, il a rejoint l’Orchestre symphonique du Palais sur ordre Royal. 
Interprète bien expérimenté, doté d’un souffle très puissant, il est aussi compositeur de mérite à l’instar de ses contemporains, à savoir, Abdelkader Rachdi, Mohamed Ben Abdeslam, Larbi Kawakibi, El Gharbaoui, Fouiteh, entre autres. Ce pilier de la chanson marocaine dite moderne, a joué, de surcroît, un rôle majeur dans la découverte, puis l’instauration de l’Opérette arabe dans le creuset musical, riche et varié, du nouveau patrimoine maghrébin. Légende vivante puis témoin de son temps, Abdelwahed Tétouani nous rappelle avec nostalgie la belle époque d’un âge d’or révolu. 



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