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Un premier bulletin décevant pour les Anglais

Ligue des champions

Samedi 20 Septembre 2014

Un premier bulletin décevant pour les Anglais
Avec des défaites en déplacement pour Arsenal et Manchester City, un nul à domicile pour Chelsea et une victoire à l'arraché pour Liverpool, les clubs anglais ont connu une rentrée des classes bien laborieuse en Ligue des champions.
 
Liverpool
 
Les Reds ont décroché l'unique victoire anglaise mais celle-ci a été particulièrement pénible contre Ludogorets, le néophyte bulgare, avec un penalty de Gerrard dans les arrêts de jeu (2-1).
A la décharge du club, cinq joueurs et l'entraîneur Brendan Rodgers lui-même découvraient l'épreuve. Les retrouvailles après cinq ans d'absence ont également mis une pression terrible sur Anfield.
L'équipe, qui n'a pas encore retrouvé ses fulgurances de la saison dernière, a donc déjoué sans Sturridge ni Skrtel, les leaders de l'attaque et de la défense. Points positifs, Gerrard, le dernier survivant de 2005 (victoire en C1), a tenu la baraque et Balotelli, la nouvelle star de l'attaque, a débloqué son compteur.
 
Chelsea
 
Intenable en championnat avec quatre victoires, Chelsea a fait du Chelsea en C1 en se relâchant encore contre un adversaire supposé inférieur, son péché mignon de ses dernières saisons. Rapidement devant, les Londoniens ont ensuite coupé le contact et Schalke a pu en profiter (1-1).
Avec probablement déjà la tête au choc de dimanche contre City, Mourinho a économisé son très efficace buteur Diego Costa. Malgré tout, les Blues se sont créé de nombreuses occasions mais le réalisme a fait défaut, notamment au vieillissant Drogba, titulaire surprise.
Ce qui rappelle que si "Mou" a un groupe riche et talentueux, celui-ci privilégie toujours la fougue à la maturité. Tactiquement, l'équipe n'a pas su tuer la rencontre et, joueuse au point de laisser des espaces à son adversaire, elle s'est faite piéger alors que son entraîneur l'avait spécifiquement mise "20 fois en garde au préalable" contre le jeu du meneur adverse.
Plus que les revers de City et Arsenal, il s'agit sans doute de la vraie contre-performance anglaise.
 
Manchester City
 
Oui, les Citizens ont été dominés en Bavière, oui, ils ont fini par perdre contre le Bayern (1-0). Mais face à l'ogre champion d'Europe en 2013, ils ont résisté jusqu'aux dernières minutes avant de s'incliner.
Alors, même pour un club de son calibre, cette défaite a finalement un goût de normalité et n'a rien d'infamant un an après avoir atteint les 8e pour la première fois. D'autant que, si Hart a longtemps repoussé l'échéance dans le but, les Citizens ont aussi résisté et existé dans la rencontre que Silva et Agüero auraient aussi pu faire pencher dans l'autre sens. Pour Manuel Pellegrini, le vrai problème actuellement consiste d'abord à retrouver le vrai Yaya Touré, qui n'est que l'ombre du joueur immense qu'il a été jusqu'au printemps.
Encore en rodage car perturbée par le Mondial et la reprise échelonnée, l'armada internationale des Mancuniens ne brille pas non plus en championnat avec deux victoires, un nul et une défaite et se demande encore de quel côté va basculer son début de saison.
Si cette défaite laisse un doute, la réception de Chelsea dimanche par le champion en titre aura en revanche une très forte valeur instructive pour voir où se situe le curseur.
 
Arsenal
 
Un peu comme pour City, n'est-ce finalement pas dans l'ordre des choses que les Gunners s'inclinent à Dortmund (2-0), finaliste en 2013? Avec une équipe décimée en défense, Arsenal a multiplié les erreurs individuelles et donné le bâton pour se faire battre. Directement fautif, Wilshere paie aussi le jeu offensif prôné par son entraîneur qui peut se retourner contre l'équipe à la perte du ballon. Mais en défense, Arsène Wenger n'avait pas tellement d'autres solutions.
En revanche, Özil, de plus en plus fantomatique, commence à être un vrai problème et là, l'Alsacien a son mot à dire.
Ces dernières années, Arsenal s'est aussi plus souvent montré épicier lors des poules que réellement héroïque, et sa défaite initiale n'est que le signe de son incapacité à répondre présent le jour J contre un adversaire de son calibre. Un revers qui dessine le plafond de verre de Londoniens régulièrement stoppés en 8e de finale quand le niveau monte d'un cran.
 


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