Un film sur la vie de Dalida bientôt tourné au Maroc

Le film est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire.


Mehdi Ouassat
Samedi 2 Avril 2016

De sa naissance au Caire en 1933 à son triomphe
 international, la vie de Dalida, disparue tragiquement
en 1987 mais qui continue à rayonner de sa présence
éternelle, sera portée à l’écran par la réalisatrice
française Liza Azuelos. L’équipe du film posera
 bientôt ses valises au Maroc pour
les besoins du tournage.




La vie de Dalida, de l’Egypte au triomphe international avec plus de 130 millions de disques vendus, sera pour la première fois portée à l’écran avec le mannequin italien Sveva Alviti dans le rôle-titre. Agée de 31 ans, la jeune femme n’a pas vraiment d’expérience en tant qu’actrice et est surtout célèbre dans son pays pour sa plastique de rêve. Aux côtés de la belle Romaine, on retrouvera Patrick Timsit dans le rôle de Bruno Coquatrix, patron de l’Olympia, Jean-Paul Rouve qui incarne Lucien Morisse, le premier mentor de la chanteuse, ainsi que Vincent Perez qui se glisse dans la peau du découvreur de talents, Eddie Barclay.
En projet depuis plusieurs années, le biopic devait être emmené par Nadia Farès, la sublime actrice maroco-française vue dans «Les Rivières pourpres» ou «Nid de guêpes». Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le nom de la comédienne âgée de 42 ans a disparu des écrans, pour être remplacé par celui de la jeune Italienne qui dit avoir le sentiment de vivre un rêve. «Je n’arrive toujours pas à y croire, c’est comme vivre un vrai rêve», exliquait Sveva Alviti dans les colonnes du journal italien Grazia. La jeune femme évoquait même «un miracle». «Après tant de promesses non tenues de la part de producteurs et de réalisateurs, je voulais quitter le théâtre et le cinéma pour revenir au mannequinat», a expliqué la jeune femme qui vit d’ailleurs aujourd’hui à Montmartre, où Dalida a vécu jusqu’à la fin de sa vie. Elle disait alors avoir «été choisie après avoir résisté à la concurrence d’actrices italiennes et françaises, certaines étant célèbres».
Le film, dont la sortie est prévue pour janvier 2017, retracera donc la jeunesse de Dalida en Egypte et en Italie, son arrivée en France où elle connaît une ascension fulgurante dans le milieu de la musique, ainsi que ses histoires d’amour, notamment avec l’acteur et peintre Jean Sobieski et sa descente aux enfers qui la poussera au suicide en 1987. Dans un entretien accordé à Europe1, la jeune réalisatrice a expliqué que «la vie de la chanteuse recèle naturellement tous les ingrédients indispensables à une grande fresque romanesque». La cinéaste ne veut occulter aucun aspect de la carrière de la diva disparue en pleine gloire à 54 ans : « Il y a l’aspect “petite fille d’un milieu modeste”, née en Egypte, même si c’est d’une famille italienne, et qui devient une grande star (…) Et puis, il y a tout son parcours amoureux qui est jalonné de suicides», a-t-elle ajouté.
Rappelons enfin que Dalida est née Yolanda en 1933 au Caire : arrivée à Paris à 21 ans avec son titre de Miss Egypte, elle fut très vite repérée par les grands manitous de la variété française de l’époque, Bruno Coquatrix, Eddie Barclay et Lucien Morisse. Après avoir chanté dans au moins six langues, dont le français, l’arabe et l’italien, Dalida s’est donné la mort dans sa maison de Montmartre, à Paris, le 3 mai 1987, à l’âge de 54 ans, en dépression profonde après avoir traversé de nombreux drames personnels et sentimentaux.


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