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Mines patibulaires, ville terrorisée par une bande de malfrats sanguinaires et sombre histoire de vengeance: "The Salvation", du Danois Kristian Levring, réunit tous les ingrédients du western à l'ancienne, à la sauce européenne.
Présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes, "The Salvation" (en salles mercredi) se déroule en 1871, époque où l'Amérique attire les colons venus de toute l'Europe pour faire fortune.
Lorsque Jon (Mads Mikkelsen), un pionnier danois, tue le meurtrier de sa femme et de son petit garçon, sa tête est mise à prix par le fameux Delarue et son gang. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, Jon doit affronter seul les hors-la-loi.
Servi par un casting prestigieux à forte tonalité européenne (outre Mikkelsen, Eva Green, Jeffrey Dean Morgan, Jonathan Pryce et Eric Cantona figurent au générique), le film est un hommage à la tradition du western classique américain.
Les codes sont respectés: plans serrés sur les regards, dialogues minimalistes, brutes épaisses, diligences, paysages désertiques. L'originalité vient du personnage féminin, une veuve au visage d'ange (bien que balafré) et à la langue coupée, sobrement incarnée par Eva Green.