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Les amoureux du 7ème art ont été au rendez-vous de la projection en avant-première, lundi à Casablanca, du film franco-marocain ''Tazzeka’’ du réalisateur français Jean-Philippe Gaud. Ce nouveau long métrage, dont la sortie en salle est prévue le 7 novembre, raconte l’histoire d’un jeune garçon talentueux entraîné malgré lui dans la spirale de la clandestinité, apportant une approche réaliste des questions de migration et d’exil.
Le film retrace la vie d’Elias, un orphelin ayant grandi dans le village de Tazzeka (province de Taza) aux côtés de sa grand-mère qui lui a inculqué l’art culinaire et les secrets de la cuisine marocaine traditionnelle.
Le héros du film, Madi Belem, va faire la connaissance, dans une gargote de son village, d’un chef cuisinier et d’une fille résidant en France, Salma, ce qui chamboulera sa carrière et sa vie sentimentale le poussant à envisager d’émigrer en France. A Paris, Elias va se heurter à la dure réalité qui l’a obligé à vivoter, à l’instar des migrants clandestins, de menus boulots pour se retrouver loin de concrétiser ses ambitions qu’il s’est fixées avant de débarquer en France.
Cependant, Elias va redécouvrir, grâce à sa détermination et à la rencontre avec Ali Sulaymane, rôle joué par l’acteur sénégalais Adam Dioub, les joies et la saveur de l’amitié qui refont rejaillir sa confiance et raviver cette flamme de l’art de cuisiner, sa première passion, a relevé, dans une déclaration à la MAP, le producteur Mohamed Nadif. « Tazzeka », qui mêle les thèmes de la migration et d’amour de la cuisine, expose l’ambition du héros qui le contraint de quitter sa vie simple dans son village et de le projeter dans l’arène d’une nouvelle vie, à travers une aventure aux conséquences imprévues.
Cette œuvre comporte une série de messages invitant toute personne à bien réfléchir avant de plonger dans toute expérience et surtout que la bonne situation ne dépend pas forcément de la migration vers un autre pays d’autant que le village de Tazzeka dispose de nombreux atouts bénéfiques pour tous ses habitants, a expliqué M. Nadif, également un acteur affûté au théâtre en tant que comédien et metteur en scène avant d’arriver au cinéma. Le choix de l’intitulé du film Tazzeka, ‘’Pyramide’’ en amazigh, est aussi un message à tout un chacun devant faire face aux difficultés de la vie pour concrétiser ses rêves. Les principaux rôles de ce film, tourné au Maroc et en France, sont interprétés par de jeunes comédiens marocains avec Madi Belen, Ouidad Elma, Khadija Bouzkri et Abbes Zehmani.