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L’ICESCO appelle à renforcer l’intégration du “père de tous les arts” dans les programmes scolaires
La ville de Taroudant abritera, du 14 au 16 septembre courant, la 7ème édition de son “Festival national de l’art de Griha et Malhoun” avec la participation attendue d’une brochette d’artistes et ensembles qui s’illustrent dans cet art authentique marocain. Cette édition porte le nom de feu Ahmed Hatimi Bounoni, indique, dans un communiqué, “l’Association Roudanya des amateurs de Malhoun” qui organise cet évènement avec le soutien de la direction régionale du ministère de la Culture et de la Communication, et d’autres partenaires institutionnels et privés. Le programme comporte deux soirées artistiques avec au menu des déclamations poétiques et des chants puisant dans l’authenticité du Malhoun. D’après les organisateurs, une rencontre est également prévue pour discuter des perspectives de l’inscription de cet art séculaire sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé, en début d’année, œuvrer, en partenariat avec l’Académie du Royaume du Maroc, à l’élaboration du dossier de candidature auprès de l’organisation internationale. Cette inscription permettrait, indique-t-on, de faire perpétuer, mettre en valeur ce patrimoine culturel immatériel du Maroc et favoriser son rayonnement. Le Maroc compte déjà six traditions culturelles inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité: le moussem de Tan Tan, l’espace culturel de la place Jemaa El-Fna à Marrakech, le Festival des cerises de Sefrou, la diète méditerranéenne, l’argan et les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier, et enfin la fauconnerie. Dernière inscrite en date, la Taskiwin, danse martiale du Haut-Atlas occidental, qui figure sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.