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Eparpillés sur les murs des immeubles, au long des voies ferrées, dans les terrains vagues, les lieux abandonnés ou même les tunnels à accès difficile, les tags et les graffiti toutes tailles et couleurs confondues, embellissent et envahissent de plus en plus les métropoles marocaines. A l'origine un mouvement revendicatif, le graffiti ne date pas d’hier, son apparition remonte aux années 70, où à New York aux Etats Unis, des jeunes issus de ghettos tentaient d’exister et de s’exprimer en apposant leurs noms sur les camions, les métros, et les murs de la ville.
Longtemps considéré comme du vandalisme, ce n'est qu'au cours de la dernière décennie, que le graffiti a commencé à être vu comme une œuvre picturale à part entière, où il a été rassemblé avec le pochoir, le collage, les affiches et la mosaïque dans ce qui a été appelé le "Street Art".
Le Street Art, qui enjolive les espaces publics et traduit le savoir-faire et le talent incontestable des tagueurs et graffeurs, s'il constitue un concept qui vient d’émerger dans les sociétés occidentales, au Maroc, la notion de l’art urbain est présente depuis l’aube des temps, en témoignent la calligraphie arabe, le zellige, les arabesques, ainsi que le bois sculpté avec une grande finesse qui ornent les ruelles des anciennes médinas. En vue de célébrer cet art et lui permettre d'occuper la place qui lui échoit au sein du paysage artistique et culturel marocain, le Festival "Jidar, Toiles de rue" a été créé en 2015, invitant chaque année des artistes à décorer les espaces publics avec de gigantesques fresques.
Initiée par l'Association EAC-L’Boulvart, la troisième édition du Festival "Jidar, toiles de rue" qui se déroule du 21 au 30 avril à Rabat, mettra à l'honneur 20 artistes de rue en provenance du Maroc, d’Espagne, d’Allemagne, d’Italie, de Colombie, de Roumanie, d’Ukraine, d’Egypte et du Mexique, qui investiront dix murs de la ville et remettront « au goût du jour le patrimoine populaire d’hier et d'aujourd’hui". Cette initiative a permis à Rabat d’être placée par "Artsy", un site spécialisé dans l'actualité artistique, parmi les villes où c'est bien beau d'être un artiste de rue, et de côtoyer quelques-unes des plus grandes métropoles mondiales, notamment Hong Kong, Los Angeles, ou encore Melbourne.
Dans un entretien accordé à la MAP, Ayoub Afrofatcap, l’un des artistes prenant part à cette manifestation culturelle, a indiqué que sa passion pour l’Art Street a débuté depuis son plus jeune âge, affirmant que cette patience s'est développée pendant son adolescence appuyée par son amour voué pour le genre musical hip hop et rap. "Les vidéoclips de plusieurs artistes dont j’étais fun, avait pour arrière-plan ces jolies fresques murailles multicolores, qui m’émerveillait à chaque fois", a-t-il confié, faisant savoir que son ambition était de maîtriser coûte que coûte cet art.
Armé de ses modestes moyens, ce jeune artiste de 24 ans, tentait tout d'abord de perfectionner son art par l’autoformation et la quête constance de nouveaux styles artistiques à découvrir et à maîtriser.
Ses premières fresques étaient réalisées sur les murs du garage familial. Muni de ses bombes (spray), ses encres ineffaçables et ses marqueurs, Ayoub investit le lieu et commence par tracer des lignes et mélanger des couleurs qui prennent peu à peu la forme d’une vraie œuvre d’art. Conscient de la connotation péjorative que véhicule le graffiti, vu son illégalité, Ayoub préfère s’exprimer artistiquement sur les murs de la ville, en prenant part à ce genre d’initiative. Sa signature, SEZ, est visible sur plusieurs murs de la capitale, devenue pour lui un terrain d’expérimentation légal.
Longtemps considéré comme du vandalisme, ce n'est qu'au cours de la dernière décennie, que le graffiti a commencé à être vu comme une œuvre picturale à part entière, où il a été rassemblé avec le pochoir, le collage, les affiches et la mosaïque dans ce qui a été appelé le "Street Art".
Le Street Art, qui enjolive les espaces publics et traduit le savoir-faire et le talent incontestable des tagueurs et graffeurs, s'il constitue un concept qui vient d’émerger dans les sociétés occidentales, au Maroc, la notion de l’art urbain est présente depuis l’aube des temps, en témoignent la calligraphie arabe, le zellige, les arabesques, ainsi que le bois sculpté avec une grande finesse qui ornent les ruelles des anciennes médinas. En vue de célébrer cet art et lui permettre d'occuper la place qui lui échoit au sein du paysage artistique et culturel marocain, le Festival "Jidar, Toiles de rue" a été créé en 2015, invitant chaque année des artistes à décorer les espaces publics avec de gigantesques fresques.
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Armé de ses modestes moyens, ce jeune artiste de 24 ans, tentait tout d'abord de perfectionner son art par l’autoformation et la quête constance de nouveaux styles artistiques à découvrir et à maîtriser.
Ses premières fresques étaient réalisées sur les murs du garage familial. Muni de ses bombes (spray), ses encres ineffaçables et ses marqueurs, Ayoub investit le lieu et commence par tracer des lignes et mélanger des couleurs qui prennent peu à peu la forme d’une vraie œuvre d’art. Conscient de la connotation péjorative que véhicule le graffiti, vu son illégalité, Ayoub préfère s’exprimer artistiquement sur les murs de la ville, en prenant part à ce genre d’initiative. Sa signature, SEZ, est visible sur plusieurs murs de la capitale, devenue pour lui un terrain d’expérimentation légal.