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Maintenant, reste à savoir quelle réponse le département de la ministre Skalli va apporter à cette question. Sur ce point précis, la ministre se veut peu prolixe. « La violence sexuelle est un phénomène complexe et difficile à traiter au regard des tabous qui l’entourent et revêt différentes formes », a-t-elle affirmé, sans toutefois préciser si son département a élaboré une stratégie nationale de lutte contre ce phénomène qui fait tache d’huile dans la société marocaine. Et surtout une grosse tache noire sur le front de ce Maroc du troisième millénaire.
S’agissant des indices et des données sur la violence, la ministre a indiqué que son département mène actuellement, en collaboration avec le Haut commissariat au plan, une enquête sur les orientations et le développement de ce phénomène à l'égard des femmes, des petites filles, avec un volet réservé aux enfants.
Le ministère lancera une enquête sur le travail des petites filles dans les maisons à Casablanca, aux côtés de l'élaboration du deuxième rapport relatif à l'application du protocole facultatif de la convention internationale des droits de l'enfant, relative à la traite et la prostitution des enfants et qui sera finalisé avant la fin 2010.
« La mobilisation des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux, des formations politiques et de la société civile active dans le domaine de l'enfance est sollicitée pour le lancement d'un programme d'action pour la protection de l'enfance », soutient la ministre Skalli.
La société tout entière est concernée en effet par ce phénomène.