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«Pas de changement sans amazighité… Pour la libération des détenus amazighs», a été le thème de la semaine culturelle universitaire organisée du 12 au 16 avril 2011 à la Faculté des sciences techniques FST à Errachidia à l’initiative du Mouvement culturel amazigh (MCA) section Imtghren.
Les adhérents de ce mouvement qui se veut pacifique et engagé, a eu l’occasion lors de ces journées, de s’informer sur l’actualité politique, socioéconomique et culturelle de l’amazighité, notamment dans ce contexte de débat sur le changement. Bien évidemment, les vents de changement révolutionnaire qui soufflent sur la région étaient présents et jetaient leur ombre sur toutes les discussions. Les étudiants de la FST ont ainsi été au rendez-vous, lors de cette semaine, avec une exposition des vidéos de Tassadit Yacine, spécialiste de l’anthropologie berbère et maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris et qui anime la revue d'études berbères «Awal» fondée en 1985 par le célèbre écrivain algérien Mouloud Mammeri et l’autre de Mohammed Arkoun, consacré à la définition de l’être maghrébin en s’inspirant de deux disciplines d’histoire et d’anthropologie. Le débat a également continué avec la conférence sur «Les enjeux de changement et les perspectives militantes du MCA». Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité d’encourager la production culturelle et de moderniser le discours du mouvement amazigh, pour lutter contre le tribalisme, le régionalisme et pour la laïcité, la démocratie et la justice sociale…Le débat s’est aussi articulé autour des «Médias alternatifs», à même de permettre au mouvement de véhiculer ses véritables messages et éviter la désinformation, à travers des journaux communautaires et universitaires, des sites Internet et revues spécialisées. Dans ce cadre, les étudiants ont eu l’occasion d’assister à une présentation du premier numéro d’une revue fondée par un groupe d’étudiants à Tamesna (Rabat), qui ont souligné la qualité du passage de l’oralité à l’écriture de la production littéraire amazighe. Les journées culturelles ont été clôturées par une soirée artistique animée par plusieurs groupes de la chanson amazighe engagée, notamment Imenza n-telelli, Iylalen, Luland, Tagrawla, Arraw n telelli, Saghru Band.
Les adhérents de ce mouvement qui se veut pacifique et engagé, a eu l’occasion lors de ces journées, de s’informer sur l’actualité politique, socioéconomique et culturelle de l’amazighité, notamment dans ce contexte de débat sur le changement. Bien évidemment, les vents de changement révolutionnaire qui soufflent sur la région étaient présents et jetaient leur ombre sur toutes les discussions. Les étudiants de la FST ont ainsi été au rendez-vous, lors de cette semaine, avec une exposition des vidéos de Tassadit Yacine, spécialiste de l’anthropologie berbère et maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris et qui anime la revue d'études berbères «Awal» fondée en 1985 par le célèbre écrivain algérien Mouloud Mammeri et l’autre de Mohammed Arkoun, consacré à la définition de l’être maghrébin en s’inspirant de deux disciplines d’histoire et d’anthropologie. Le débat a également continué avec la conférence sur «Les enjeux de changement et les perspectives militantes du MCA». Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité d’encourager la production culturelle et de moderniser le discours du mouvement amazigh, pour lutter contre le tribalisme, le régionalisme et pour la laïcité, la démocratie et la justice sociale…Le débat s’est aussi articulé autour des «Médias alternatifs», à même de permettre au mouvement de véhiculer ses véritables messages et éviter la désinformation, à travers des journaux communautaires et universitaires, des sites Internet et revues spécialisées. Dans ce cadre, les étudiants ont eu l’occasion d’assister à une présentation du premier numéro d’une revue fondée par un groupe d’étudiants à Tamesna (Rabat), qui ont souligné la qualité du passage de l’oralité à l’écriture de la production littéraire amazighe. Les journées culturelles ont été clôturées par une soirée artistique animée par plusieurs groupes de la chanson amazighe engagée, notamment Imenza n-telelli, Iylalen, Luland, Tagrawla, Arraw n telelli, Saghru Band.