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Le départ surprise de Danny Boyle de la réalisation du prochain film James Bond - le 25ème ! - pourrait bien coûter un rôle à Saïd Taghmaoui.
Depuis le départ de Danny Boyle à la réalisation de James Bond 25, tandis qu’une véritable course contre la montre s’est engagée pour le remplacer à la tête du film (qui doit toujours sortir en novembre 2019), les mystères se multiplient au sujet des personnages et du casting. Si les acteurs traditionnels de la saga depuis quelques films, Daniel Craig en tête, sont quasiment tous assurés de revenir, le méchant du film n’a toujours pas d’interprète officiel, et il semblerait d’ailleurs que Danny Boyle ait quitté le projet à cause de ses désaccords avec Craig à ce sujet. Son choix numéro 1 avant de quitter le navire: l’acteur marocain Saïd Taghmaoui (La Haine, Wonder Woman), ainsi que ce dernier l’a lui-même déclaré à The National: «Je suis censé jouer le méchant principal dans le prochain James Bond. J’ai été casté par Danny Boyle, et il vient de quitter le projet, alors évidemment il y a quelques incertitudes».
Taghmaoui survivra-t-il au départ du cinéaste britannique qui avait choisi de faire appel à lui ? Difficile d’en être sûr pour le moment: «Nous ne savons pas qui réalisera le film, et les producteurs ne savent pas encore s’ils partiront sur un méchant originaire de Russie ou du Moyen-Orient. J’ai juste reçu un message me disant: “Si on part sur le Moyen-Orient, ça sera toi. Si on part sur la Russie, ça sera quelqu’un d’autre», a-t-il souligné.
Ce «quelqu’un d’autre», cela pourrait bien être le dénommé Tomasz Kot, le comédien polonais qui sera bientôt à l’affiche de Cold War, et dont le nom semble également revenir régulièrement lorsqu’il est question du prochain ennemi de 007.
Révélé en 1995 dans «La Haine» de Mathieu Kassovitz, Saïd Taghmaoui se fait très rare en France.
A 44 ans, le comédien poursuit désormais sa carrière aux Etats-Unis où il vit un rêve éveillé sur les tournages des plus grosses productions américaines comme «G.I. Joe - le réveil du cobra», «Batman vs Superman : L’Aube de la justice» ou encore «Wonder Woman».
Malgré tout, Saïd Taghmaoui a un regret: ne pas avoir pu poursuivre sa carrière dans le cinéma français. De parents marocains et issu d’une cité à Aulnay-sous-Bois, le comédien a l’impression d’avoir été boudé en raison de ses origines. Dans une interview accordée à Yahoo, il a expliqué que dans le casting de «La Haine», seul Vincent Cassel avait la chance de poursuivre son chemin. «Vincent Cassel est le fils de Jean-Pierre Cassel, qui était une vraie star de cinéma. Et on sait à quel point ça peut aider dans la vie, avec tout le respect que j’ai pour Vincent Cassel et son talent d’acteur et sa carrière. Ce ne sont pas les mêmes départs», a-t-il confié. «Je n’ai pas eu de propositions dignes d’un acteur qui avait fait un succès au cinéma et qui parlait de la réalité sociale française avec une grande vérité et une grande honnêteté», s’est désolé Saïd Taghmaoui.
Regrettant certains clichés qui prédominent dans le cinéma français, Saïd Taghmaoui s’interroge: «Pourquoi ne peut-on pas être Omar Sharif et être un acteur qui vend du glamour, du rêve comme tout le monde ? Pourquoi faut-il une forme de handicap en permanence ? Je pense que le talent n’a pas de forme, il n’a pas de couleur ni d’origine».
Alors qu’il aurait «adoré» faire carrière en France, Saïd Taghmaoui a donc préféré ne pas perdre de temps et s’installer à Los Angeles. «J’ai été apprendre une langue et une autre culture. J’ai été recommencer tout à zéro», a déclaré le comédien. Ironie de l’histoire, il a avoué recevoir désormais «beaucoup de propositions» en France, mais il «attend de faire les bons trucs».
Depuis le départ de Danny Boyle à la réalisation de James Bond 25, tandis qu’une véritable course contre la montre s’est engagée pour le remplacer à la tête du film (qui doit toujours sortir en novembre 2019), les mystères se multiplient au sujet des personnages et du casting. Si les acteurs traditionnels de la saga depuis quelques films, Daniel Craig en tête, sont quasiment tous assurés de revenir, le méchant du film n’a toujours pas d’interprète officiel, et il semblerait d’ailleurs que Danny Boyle ait quitté le projet à cause de ses désaccords avec Craig à ce sujet. Son choix numéro 1 avant de quitter le navire: l’acteur marocain Saïd Taghmaoui (La Haine, Wonder Woman), ainsi que ce dernier l’a lui-même déclaré à The National: «Je suis censé jouer le méchant principal dans le prochain James Bond. J’ai été casté par Danny Boyle, et il vient de quitter le projet, alors évidemment il y a quelques incertitudes».
Taghmaoui survivra-t-il au départ du cinéaste britannique qui avait choisi de faire appel à lui ? Difficile d’en être sûr pour le moment: «Nous ne savons pas qui réalisera le film, et les producteurs ne savent pas encore s’ils partiront sur un méchant originaire de Russie ou du Moyen-Orient. J’ai juste reçu un message me disant: “Si on part sur le Moyen-Orient, ça sera toi. Si on part sur la Russie, ça sera quelqu’un d’autre», a-t-il souligné.
Ce «quelqu’un d’autre», cela pourrait bien être le dénommé Tomasz Kot, le comédien polonais qui sera bientôt à l’affiche de Cold War, et dont le nom semble également revenir régulièrement lorsqu’il est question du prochain ennemi de 007.
Révélé en 1995 dans «La Haine» de Mathieu Kassovitz, Saïd Taghmaoui se fait très rare en France.
A 44 ans, le comédien poursuit désormais sa carrière aux Etats-Unis où il vit un rêve éveillé sur les tournages des plus grosses productions américaines comme «G.I. Joe - le réveil du cobra», «Batman vs Superman : L’Aube de la justice» ou encore «Wonder Woman».
Malgré tout, Saïd Taghmaoui a un regret: ne pas avoir pu poursuivre sa carrière dans le cinéma français. De parents marocains et issu d’une cité à Aulnay-sous-Bois, le comédien a l’impression d’avoir été boudé en raison de ses origines. Dans une interview accordée à Yahoo, il a expliqué que dans le casting de «La Haine», seul Vincent Cassel avait la chance de poursuivre son chemin. «Vincent Cassel est le fils de Jean-Pierre Cassel, qui était une vraie star de cinéma. Et on sait à quel point ça peut aider dans la vie, avec tout le respect que j’ai pour Vincent Cassel et son talent d’acteur et sa carrière. Ce ne sont pas les mêmes départs», a-t-il confié. «Je n’ai pas eu de propositions dignes d’un acteur qui avait fait un succès au cinéma et qui parlait de la réalité sociale française avec une grande vérité et une grande honnêteté», s’est désolé Saïd Taghmaoui.
Regrettant certains clichés qui prédominent dans le cinéma français, Saïd Taghmaoui s’interroge: «Pourquoi ne peut-on pas être Omar Sharif et être un acteur qui vend du glamour, du rêve comme tout le monde ? Pourquoi faut-il une forme de handicap en permanence ? Je pense que le talent n’a pas de forme, il n’a pas de couleur ni d’origine».
Alors qu’il aurait «adoré» faire carrière en France, Saïd Taghmaoui a donc préféré ne pas perdre de temps et s’installer à Los Angeles. «J’ai été apprendre une langue et une autre culture. J’ai été recommencer tout à zéro», a déclaré le comédien. Ironie de l’histoire, il a avoué recevoir désormais «beaucoup de propositions» en France, mais il «attend de faire les bons trucs».