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L’amour, le chômage, la politique, la corruption et la dépravation, ainsi que les mutations de cette dernière décennie. Voilà quelques axes thématiques sur lesquels a travaillé le jeune romancier marocain Abdelaziz Errachidi dans son nouveau roman, en langue arabe, « Matâam al Houb » (Cuisine d’amour), paru récemment aux éditions Dar Attaqafa aux Emirats arabes unis et Beyrouth, ainsi que Dar Aman à Rabat.
Il s’agit d’une prospection en profondeur de la situation de la jeunesse marocaine, au cours de la décennie écoulée. Une narration fluide et enchaînée, art maîtrisé par l’auteur de «Bédouins au bord de la falaise » qui pose des questions omises, sinon connotées par certains, dans un cadre narratif des histoires d’amour et de corps.
L’œuvre va droit au but. Elle touche le fond du sujet, traitant les grandes transformations à travers des histoires de jeunes protagonistes.
Le narrateur détecte les changements que vivent les jeunes sur les plans psychique et social, depuis le début du siècle. L’auteur estime que la jeunesse est arrivée à un stade de dislocation. Le récit agence que l’auteur exprime son opinion sur une belle histoire d’amour entre Siham et Abdelhak : l’expérience avec le corps, les tourments de la vie, les hésitations, la délinquance, le courage, la liberté… Reste à savoir si la violente histoire d’amour ne sert pas de
prétexte pour une décennie tout entière. Il ne s’agit pas d’une simple histoire d’amour d’un jeune couple qui chavire dans un contexte impitoyable, c’est bien plus. C’est une tentative de redéfinir l’amour dans un pays où les conditions de vie sont de plus en plus difficiles. L’amour se définit au pluriel, embrassant l’amour de la patrie et de la vérité. Il est également question des problèmes de la corruption, d’hypocrisie d’une société plongée dans le désespoir.
Il s’agit d’une prospection en profondeur de la situation de la jeunesse marocaine, au cours de la décennie écoulée. Une narration fluide et enchaînée, art maîtrisé par l’auteur de «Bédouins au bord de la falaise » qui pose des questions omises, sinon connotées par certains, dans un cadre narratif des histoires d’amour et de corps.
L’œuvre va droit au but. Elle touche le fond du sujet, traitant les grandes transformations à travers des histoires de jeunes protagonistes.
Le narrateur détecte les changements que vivent les jeunes sur les plans psychique et social, depuis le début du siècle. L’auteur estime que la jeunesse est arrivée à un stade de dislocation. Le récit agence que l’auteur exprime son opinion sur une belle histoire d’amour entre Siham et Abdelhak : l’expérience avec le corps, les tourments de la vie, les hésitations, la délinquance, le courage, la liberté… Reste à savoir si la violente histoire d’amour ne sert pas de
prétexte pour une décennie tout entière. Il ne s’agit pas d’une simple histoire d’amour d’un jeune couple qui chavire dans un contexte impitoyable, c’est bien plus. C’est une tentative de redéfinir l’amour dans un pays où les conditions de vie sont de plus en plus difficiles. L’amour se définit au pluriel, embrassant l’amour de la patrie et de la vérité. Il est également question des problèmes de la corruption, d’hypocrisie d’une société plongée dans le désespoir.