-
Les efforts du Maroc salués à Budapest
-
Le Maroc et l’Italie signent l’Accord sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire
-
La Cour de cassation confirme l’inéligibilité d’Abdellatif Yako à la présidence du Conseil régional des notaires de Casablanca
-
Retraite et droit de grève en pierre d’achoppement
-
L’approche algérienne promouvant le séparatisme et la déstabilisation désormais isolée
Lors de cette rencontre qui a eu lieu juste après la conférence de presse commune, tenue à Rabat par les quatre partis, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, Hamid Chabat du PI, Mohamed Labyad de l’UC ainsi que Mustapha Bakouri du PAM ont annoncé leur rejet catégorique de la mainmise voulue par le gouvernement au sujet des prochaines élections. Tout en indiquant que depuis toujours, le dossier des élections a été géré selon une approche participative, ils ont également fait savoir à leurs interlocuteurs que l’opposition n’acceptera en aucun cas que le parti majoritaire empiète sur son rôle et ses prérogatives.
Dans ce cadre, il y a lieu de rappeler que les travaux de la commission de l’Intérieur sont suspendus suite au retrait des partis de l’opposition pour protester contre les pratiques du gouvernement qui n’a pas accordé le moindre intérêt aux propositions de l’opposition. Et de se demander si ces travaux resteront suspendus au moment où la Chambre des représentants s’apprête à discuter la loi de finances 2015 qualifiée de fragile par l’opposition et élaborée pour anéantir les acquis de la classe ouvrière et de toutes les couches sociales.
Pour rappel, les partis l’opposition avaient organisé mardi une conférence de presse de toute urgence consacrée aux prochaines échéances électorales. Dans ce cadre, le Premier secrétaire de l'USFP, Driss Lachgar, a pointé du doigt le climat de travail et la domination de la logique de la majorité numérique, ce qui a entraîné le retrait des partis de l'opposition de la réunion de la commission de l’Intérieur à la Chambre des représentants lors de la discussion du projet de réforme des listes électorales.
Il a également rappelé que jamais dans l’histoire du Maroc et même durant les années de plomb, les propositions de l’opposition n’ont été traitées avec une logique numérique d’exclusion et d’intimidation.
Les dirigeants des quatre partis ont réitéré, lors de cette conférence, la nécessité de mettre en place une commission nationale indépendante chargée de la supervision des prochaines échéances électorales afin d’en garantir la transparence.