-
Interpellation de deux individus soupçonnés de vol avec effraction dans une agence de transfert d’argent
-
Une tradition perpétuée de père en fils
-
La mosquée d'Al Koutoubia rouvre ses portes aux fidèles
-
Interception de 269 candidats à l’émigration irrégulière
-
Vague de chaleur de samedi à lundi dans plusieurs provinces du Royaume
L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée par SM le Roi Mohammed VI en 2005 et classée par la Banque mondiale comme le troisième meilleur programme d'action d'intérêt général dans le monde, a certes permis à des milliers de citoyens en situation de précarité ou souffrant de pauvreté de rendre quelque peu meilleur leur quotidien mais les réalisations sont, néanmoins, loin d’avoir atteint les objectifs attendus et bien des choses restent donc pour un passage graduel à un état supérieur, d’où un doit mieux faire, à cibler impérativement et de toute évidence.
Le 17 octobre est, donc, la Journée internationale du refus de la misère. Cette initiative, du père Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, est née en France il y a 30 ans quand une centaine de milliers de personnes s’étaient rassemblées au Palais du Trocadéro à Paris, là où l’Assemblée générale des Nations unies adopta en 1948 la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
Depuis cette date et cette prise de conscience, bien des améliorations sont à noter et si l’on a enregistré que les taux d’extrême pauvreté, en 1990, ont été réduits de moitié, ce qui est encourageant en soi, il n’en demeure pas moins qu’une personne sur cinq dans les régions en développement vit avec moins de 1,25 $ par jour.
Cette année, la raison d'être de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté pousse plus que jamais à la solidarité internationale, d’autant plus que le Programme de développement durable de l’UNESCO à l’horizon 2030, contient la promesse de ne laisser personne de côté et d’éliminer la pauvreté. Il insiste sur l’interdépendance des aspects sociaux, économiques et environnementaux de l’élimination de la pauvreté.
Le message de l’UNESCO qui œuvre pour favoriser la coopération dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de l’information avec des priorités globales comme l’égalité des genres et Afrique, des domaines qui ont un impact considérable est on ne peut plus clair :
‘’Les capacités doivent aller de pair avec un sentiment d’adhésion. Les plans nationaux visant à éliminer la pauvreté seront plus efficaces s’ils sont inclusifs et englobent les voix de toutes les composantes de la société. L’accès aux services de base est essentiel, tout comme les connaissances requises, mais l’élimination de la pauvreté nécessite aussi une plus grande participation de tous, femmes et hommes, à commencer par les jeunes dont l’autonomisation est la clé de la réussite’’.