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Depuis de nombreuses semaines, voire de nombreux mois, les experts nous alertent sur un réchauffement climatique extrême de la planète. Ils disent tous qu'il va avoir lieu de manière massive dans les années futures. Mais une équipe de spécialistes vient tempérer cette théorie. Selon elle, le réchauffement climatique est moins probable dans les décennies à venir. Pourquoi un tel résultat ? Il y aurait un net ralentissement de la hausse des températures depuis le début de ce siècle.
Toutefois le phénomène du réchauffement climatique se poursuit, ajoutent-ils, et les gouvernements devront prendre des mesures énergiques s'ils veulent limiter à moins de 2°C la hausse des températures par rapport à l'ère pré-industrielle. "Les taux de réchauffement les plus extrêmes selon les simulations réalisées sur cinquante ou cent ans semblent moins probables", précisent les chercheurs d'Oxford dans la revue Nature Geoscience.
Après de fortes hausses dans les années 1980 et 1990, le rythme du réchauffement mondial s'est en effet ralenti, même si les dix années les plus chaudes depuis le milieu du XIXe siècle ont toutes été constatées depuis 1998. Les scientifiques s'interrogent sur les raisons de ce ralentissement car les émissions de gaz à effet de serre n'ont cessé de croître ces dernières années, en raison notamment de l'essor industriel de la Chine.
En étudiant l'évolution des températures, les experts estiment qu'un doublement des concentrations de gaz carbonique dans l'atmosphère par rapport à l'ère pré-industrielle - peut-être dans le milieu de ce siècle si on se fonde sur les tendances actuelles - provoquerait une hausse des températures entre 0,9 et 2 degrés Celsius.
Ces estimations sont inférieures à celles présentées en 2007 par le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui tablait dans son quatrième rapport d'évaluation sur une nette hausse. Pour le Giec, un doublement de la présence de gaz carbonique dans l'atmosphère, en tenant compte de la fonte des glaciers et de l'absorption par les océans que cela entraînerait pendant des siècles, ferait grimper la température de 2°C au minimum, de 4,5°C au maximum.
Cependant, la récente étude d'Oxford, qui a été menée par des scientifiques britanniques, américains, canadiens, australiens, français, allemands, suisses et norvégiens, ne contredit pas cette prévision du Giec à long terme.
Toutefois le phénomène du réchauffement climatique se poursuit, ajoutent-ils, et les gouvernements devront prendre des mesures énergiques s'ils veulent limiter à moins de 2°C la hausse des températures par rapport à l'ère pré-industrielle. "Les taux de réchauffement les plus extrêmes selon les simulations réalisées sur cinquante ou cent ans semblent moins probables", précisent les chercheurs d'Oxford dans la revue Nature Geoscience.
Après de fortes hausses dans les années 1980 et 1990, le rythme du réchauffement mondial s'est en effet ralenti, même si les dix années les plus chaudes depuis le milieu du XIXe siècle ont toutes été constatées depuis 1998. Les scientifiques s'interrogent sur les raisons de ce ralentissement car les émissions de gaz à effet de serre n'ont cessé de croître ces dernières années, en raison notamment de l'essor industriel de la Chine.
En étudiant l'évolution des températures, les experts estiment qu'un doublement des concentrations de gaz carbonique dans l'atmosphère par rapport à l'ère pré-industrielle - peut-être dans le milieu de ce siècle si on se fonde sur les tendances actuelles - provoquerait une hausse des températures entre 0,9 et 2 degrés Celsius.
Ces estimations sont inférieures à celles présentées en 2007 par le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui tablait dans son quatrième rapport d'évaluation sur une nette hausse. Pour le Giec, un doublement de la présence de gaz carbonique dans l'atmosphère, en tenant compte de la fonte des glaciers et de l'absorption par les océans que cela entraînerait pendant des siècles, ferait grimper la température de 2°C au minimum, de 4,5°C au maximum.
Cependant, la récente étude d'Oxford, qui a été menée par des scientifiques britanniques, américains, canadiens, australiens, français, allemands, suisses et norvégiens, ne contredit pas cette prévision du Giec à long terme.